Óscar Quezada Macchiavello (Universidad de Lima)

« Interdépendances de l’université : enchevêtrements et désenchevêtrements »

Le rapprochement avec la catégorie des nudges, de Thaler et Sustein, se réfère à une sémiotique hypothétique de la pression sociale. Déployer et comprendre la phénoménologie du coup de pouce ou, en général, de la pression, suppose de déployer son intensité graduelle, dans la perspective d’un corps-actant (soit agent ou soit patient), depuis une zone de douceur, en passant par des seuils de frictions, jusqu’à une zone de collisions.
Dans ce tissu d’interdépendances, on utilisera comme objet d’élucidation et d’analyse l’institution universitaire en tant que corporation en contact permanent avec d’autres corporations et institutions. De cette manière, des actants internes et externes exerceraient une impulsion / une pression sur l’université, et à la fois, celle-ci exercerait une impulsion /une pression sur d’autres actants internes ou externes, tout cela dans un contexte stratégique composé de différents jeux d’interactions, de contagions, et d’adaptations en permanente transformation.
Les processus d’enseignement-apprentissage, le profil du diplômé, le rôle du professionnel, et le lieu de formation universitaire dans le contexte des politiques éducatives prédominantes, sont les thèmes centraux de ces pressions et coups de pouce pour l’université et la société (ou l’entreprise). Les changements contemporains vertigineux, tels que l’automatisation imminente de la vie quotidienne ou la convergence émotionnelle via les réseaux numériques, imposent de repenser la tâche formative de l’université dans des scénarios complexes, divers et incertains.

« Interdependencias de la Universidad: enredos y desenredos »

Este acercamiento a la categoría “nudges”, de Thaler y Sustein, atiende a una hipotética semiótica de la presión social. Desplegar y comprender la fenomenología del empuje o, en general, de la presión, implica proponer su gradual intensidad, en la perspectiva del cuerpo actante (ora agente, ora paciente), desde una “zona de suavidad”, cruzando “umbrales de fricción”, hasta una “zona de choque”.
En ese tejido de interdependencias, se tomará como objeto de dilucidación y de análisis la institución universitaria en su condición de corpo-ración en permanente contacto con otras corpo-raciones. Así, actantes internos o externos ejercerían empuje/presión sobre la universidad; y, a su vez, esta ejercería empuje/presión sobre actantes internos o externos. Todo eso en el contexto estratégico compuesto por distintos juegos de interacciones, de contagios y de acomodaciones en permanente transformación.
Los procesos de enseñanza-aprendizaje, el perfil del egresado, el rol del profesional y el lugar de la formación universitaria en el contexto de las políticas educativas dominantes, son temas nucleares de estas presiones/empujes para la universidad y la sociedad (o la empresa). Los vertiginosos cambios contemporáneos, tales como la inminente automatización de la vida cotidiana o la convergencia emocional en las redes digitales, plantean la exigencia de repensar el hacer formativo de la universidad en escenarios complejos, diversos e inciertos.