« “Je vais lui faire une offre qu’il ne pourra pas refuser”. Du Hard power au soft power »
La notion de soft power, utilisée dans le discours diplomatique, est de plus en plus présente dans les relations internationales. Depuis la Guerre Froide jusqu’aux dernières campagnes de désinformation menées par des médias au service des intérêts des positions géopolitiques de certains États, les formes de la puissance ne s’expriment pas uniquement comme hard power (forces militaires et/ou économiques) mais aussi par une « guerre désarmée » (influence technologique, médiatique, culturelle, juridique, idéologique..) qui apparaît comme complémentaire du « combat armé ».
Notre proposition est d’étudier, à partir de quelques cas concrets (« la route de la soie » chinoise, le discours de la chaîne d’information Russia Today, entre autres), le fonctionnement sémiotique du soft power, en particulier à travers l’étude des stratégies de dissipation et de multiplication énonciatives, de déplacement et d’appropriation sémantiques.