Axe 3 – FORMES DE VIE – Pratiques culturelles et Stratégies
Résumé :
Les chercheurs et chercheuses de l’axe 3 développent des travaux en sémiotique et linguistique en situation de terrain sur les niveaux de pertinence des signes, des textes mais également et plus particulièrement ceux des pratiques, des stratégies et des formes de vie (Fontanille, 2008). La méthode se propose d’analyser chaque phénomène de signification en s’attachant au point de vue des cours d’action afin de mieux comprendre les schématisations spécifiques à chaque niveau de pertinence sémiotique ainsi que celles opérées entre niveaux différents. Plusieurs projets sont développés ou en cours de développement en lien avec différents contextes.
Concernant la crise sanitaire de la pandémie de COVID-19, l’axe du projet COVIZION a pour objectif d’identifier les représentations mentales des personnes âgées de plus de 60 ans en région Nouvelle-Aquitaine à propos du virus et de ses modes d’action par le recours aux questionnaires et aux verbalisations. Cette compréhension des images et des imaginaires en jeu permettra de mieux agir et de « vivre avec ».
L’urgence écologique est traitée sous l’angle des discours et dispositifs d’imagerie scientifiques, artistiques et médiatiques destinés à unifier un territoire administratif homogène (celui de la Nouvelle Aquitaine) sous l’angle de la notion éco-centrée et hétérogène des « biorégions ».
Concernant la persistance et la sauvegarde des cultures traditionnelles limousines, le projet TransPat a pour objectif d’étudier le rôle de la matérialité et de l’immatérialité de la patrimonialisation au vu des transitions numériques d’aujourd’hui, la transformation et transition des imaginaires traditionnels dans le temps et les spécificités « éco-sémiotiques » de la culture traditionnelle limousine à l’égard des actions de patrimonialisation et de ses formes de médiation.
Dans un contexte de mémoire des lieux de stockage des déchets radioactifs, le projet ANDRA a pour objectif « d’identifier des caractéristiques universelles et atemporelles de la communication chez l’espèce humaine ». L’ensemble de ces travaux permettra de nourrir la réflexion sur les actions de préservation et de transmission de la mémoire des centres de stockage des déchets radioactifs sur le long terme.