COVID-19 : CRIBL soutient les hôpitaux
Les délégations planifient les dons aux hôpitaux.
Les hôpitaux français ont besoin de masques et autres matériels pour faire face à la crise sanitaire du coronavirus COVID-19. Au CNRS, chaque délégation régionale s’est rapidement mobilisée en fonction de son environnement. Focus sur trois d’entre elles.
Extrait du communiqué de Presse de Ludovic Hamon, délégué régional CNRS. Retrouvez l’article complet ici.
Dans la délégation Centre Limousin Poitou-Charentes, qui couvre une soixantaine de laboratoires sur cinq sites, » nous avons fait le choix de la proximité « , explique Ludovic Hamon, le délégué régional. Ainsi, des initiatives fortes lancées par l’Université sur le site de La Rochelle ont contribué à organiser collecte et distribution au centre hospitalier local dès le début de la crise. Les laboratoires d’Orléans et de Tours se sont aussi mobilisés pour recenser le matériel dont ils disposaient pour qu’ils soient distribués aux centres hospitaliers locaux. D’autres ont spontanément fait le choix de fournir leur matériel aux médecins généralistes, par exemple ceux Scientifique procédant à une « PCR » qui permet d’identifier un matériel génétique dans un échantillon installés en périphérie d’Orléans.
« L’appel au don centralisé renforce l’action sur le terrain » en s’appuyant sur les agents qui ont déjà un lien fort avec les CHU, comme l’unité CRIBL implantée au sein même du CHU de Limoges. Et à Poitiers, le recensement a mis en évidence, pour quelques unités, de petits stocks de masques répartis sur différents sites : « En lien avec le vice-président Recherche de l’Université de Poitiers, nous avons alors fait le choix de ne pas procéder à une collecte de ces stocks, car le bénéfice ne compensait pas le risque entraîné par le déplacement des agents », surtout que la pression sur le CHU de Poitiers a diminué suite à des dotations intervenues en début de semaine.
La situation évolue en effet au jour le jour et les besoins des hôpitaux restent variables selon le lieu et évolutifs dans le temps : » ce premier recensement permet à présent de répondre plus rapidement aux premiers besoins exprimés par les CHU, atteste Ludovic Hamon. Si de nouveaux besoins plus spécifiques se faisaient sentir, de nouveaux recensements pourraient être faits. C’est un véritable élan de solidarité qui mobilise toutes nos équipes. »