La difficile collecte de l’information vétérinaire entre la fin de l’Ancien Régime et le Second Empire
Par Soazig Villerbu.
L’État, en créant les premières écoles vétérinaires dans les années 1760, semblait avoir pris en main la question des épizooties. Mais l’incapacité à produire des données sur la question de la santé des bêtes durant le siècle qui suit interroge : le processus de construction d’un problème de santé publique est demeuré longtemps inabouti. Les statistiques agricoles n’en tiennent pas compte, les vétérinaires ne produisent pas de données exploitables au fil de rapports normés et narratifs. Il faut attendre le Second Empire pour que le ministère organise une collecte, mais celle-ci demeure partielle et imparfaite.
Soazig Villerbu, « La difficile collecte de l’information vétérinaire entre la fin de l’Ancien Régime et le Second Empire », Histoire, médecine et santé , 22 | hiver 2022, mis en ligne le 15 décembre 2022.
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