L’ouvrage aborde l’histoire des puissants par son point le plus faible : la perte du pouvoir. Au centre de l ’analyse, destitutions et abdications politiques officielles, mais sans perdre de vue des formes de déchéance parallèles : mutations forcées, exils, assassinats… Les contributions, mêlant synthèses et études de cas, en examinent le cadre politico-juridique, le déroulement pratique, mais aussi les représentations, des mises en scène rituelles aux destitutions symboliques. Inauguré par des réflexions de Jacques Le Brun, l’ouvrage se consacre d’abord au phénomène des abdications. Il trouve son épicentre dans l ’analyse des destitutions dans les sociétés « anciennes », pour aborder enfin un long XIXe siècle.

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