Dire, (d)écrire et représenter la violence
Approche pluridisciplinaire d’un concept
Sous la direction de Hélène Caillaud et Alexandra Roger
La violence fait aujourd’hui partie de notre quotidien. Tout un chacun peut s’y trouver confronté de manière directe ou indirecte, notamment par le biais des médias de toute sorte : la violence s’invite en prime time à la télévision ; elle est l’actrice star des meilleurs blocks busters du cinéma ou encore des jeux vidéo. Au-delà de cette violence fictive, il y a celle qui est réelle et qui se retrouve diffusée dans tous les journaux télévisés. Si, dans nos sociétés occidentales contemporaines, la violence choque, paradoxalement elle fait aussi vendre !
Malgré cette omniprésence, la violence est une notion complexe qui reste difficile à définir. Elle fait appel à un système de représentations, de normes propres à chaque société. Souvent dénoncé par les politiques, prônée par des groupes extrémistes, la violence apparaît parfois comme un moyen de contrôler et d’haranguer les foules. De même, la mise en discours ou en image de la violence peut être à l’origine d’une quête de légitimité de la part d’un groupe social, d’une institution. Par le biais de représentations,d’intensifications, de dramatisations, tout un chacun, à travers son discours ou son oeuvre, participe à légitimer ou, au contraire, à dénoncer certaines formes de violence.
Les communications rassemblées dans ce recueil interrogent, dans une approche diachronique et pluridisciplinaire, les différentes manières selon lesquelles la violence a pu être instrumentalisée, discutée et mise en scène.
Collection Constellations – Pulim
Voir le site de l’éditeur : http://www.pulim.unilim.fr/index.php/notre-catalogue/fiche-detaillee?task=view&id=886
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