Du 1er Décembre 2016 au 31 Janvier 2017
Faculté de Droit et des Sciences Economiques/Bibliothèque Universitaire
Organisé par le Service Culturel Université

Daniel Dufraigne, psychanalyste, dévoile ses paréidolies, un ensemble d’œuvres colorées qui joue sur les formes.
C’est au chevet de son amie, Madeleine, que Daniel Dufraigne est parti de gribouillis – effectués parfois par le personnel soignant ou des visiteurs – pour dessiner des « paréidolies » qu’il a finalement aquarellées. Ces aquarelles un peu particulières sont une construction dans laquelle une forme plus ou moins évidente en induit une ou plusieurs autres, qui, elles mêmes, indiquent une arborescence de nouvelles voies.
A chaque étape le choix nécessairement exclusif appartient au peintre, car plusieurs options sont possibles. Psychanalyste depuis longtemps, dessinateur et peintre depuis toujours, Daniel Dufraigne touche un large panel d’amateurs d’art, des enfants, subjugués par les histoires qu’elles renferment, aux adultes curieux de voir les formes qui naissent, sous son crayon.

Daniel Dufraigne
« Madeleine était une amie que j’ai accompagnée lors de sa fin de vie dans le service des soins palliatifs du CHU. J’y allais tous les jours et comme elle était sous morphine, j’apportais du papier un pinceau et mes boîtes d’aquarelles. Je demandais aux infirmières de ce service bien particulier (elles sont volontaires) de tracer un gribouillis et, dans cette atmosphère étrange, je laissais ma main courir sur le champ ainsi proposé. Madeleine disparue, j’ai continué et, je l’espère, amélioré cette technique bizarre mais personnelle fondée sur la connaissance de l’inconscient à qui je laisse la main…. »