Par Brigitte Fontaine. Avec Marie Thomas et Benoît Ribière au piano. Mise en scène, scénographie : Michel Bruzat. Lumières : Franck Roncière. Costumes, maquillages : Dolores Alvez Bruzat.
« Zonzon se disait qu’il faut rester sauvage, sauvage comme les enfants ébouriffés et un peu sales, superficiellement sales et crottés, avec des grands yeux affamés de vie. Sauvage, sauvage pour toujours » écrit Brigitte Fontaine, virtuose du verbe.
« Un texte surréaliste, loufoque et frémissant. « Ô rire, rire… faites l’amour pas la gueule » La vieille rêve de redevenir un enfant, et fuit, fuit en arrière : « J’aimais être petite et glorieuse, j’aimais rire, j’aimais les oiseaux et par moment aussi, s’amuser à nous faire peur. » Nous sommes des errants sans Terre Promise, d’éternels déplacés. Pour toi Marie, ce chant de liberté, rageur et enragé. Tu sais : « elle se voit comme un tapis volant avec sa robe orange ». « Punk avant l’heure, poétesse, Brigitte Fontaine reste la plus subversive des artistes français. Créative, fascinante, insaisissable, joueuse, aussi douce que rugissante, éternelle insoumise ». Elle a de la colère, de la révolte, mais aussi une envie de s’amuser. Matthieu Chédid, Etienne Daho, Christophe, Arno, Bashung ont voulu travailler avec elle. « J’ai décidé de me venger moi et mon sexe » comme dit la Merteuil des Liaisons Dangereuses… Mon arme à moi serait l’écriture : Elle semble mieux comprise aujourd’hui que jamais. Elle chahute pour moi l’ordre établi et suscite en moi une émotion. Comme Marie et Benoît. » – MB