Comparaisons paysagères micro-régionales depuis le Néolithique dans les Pyrénées orientales - Logique de versant nord/sud
CARAMBAR
de 2012 à 2014 inclus
Coordination du projet Carença et du programme InterAmbAr
Le programme InterAmbAr est dirigé par R. Julia et JM. Palet et financé par le Ministère des sciences du Gouvernement espagnol pour 2009 – 2012. CarAmbAr et InterAmbAr s’articulent de manière totalement complémentaire.
En partenariat avec :
CSIC (Consejo Superior de Investigaciones Científicas).
ICAC (Institut Català de Arquelogia).
SERP-UB (Seminari d’Estudis de Recerques préhistoriques).
Les objectifs du programme
Ce projet de recherche intitulé “CarAmbAr” permettra de développer une démarche comparative des paléopaysages de la vallée de Carança (versant nord des Pyrénées orientales) connectée directement aux vallées de Ter et Fresser qui font l’objet d’études paléoenvironnementales à partir de registres sédimentaires situés en haute montagne (au-dessus de 2000 m d’altitude) et archéologiques (Orengo, 2010) dans le versant sud.
Le projet CarAmbAr regroupe des membres de l’équipe du Geolab UMR6042/CNRS, du Centre Supérieur de Recherche Scientifique de Barcelone (CSIC), de l’Institut Català d’Arqueologia Clàssica (Université de Tarragone) et du Séminaire d’Etudes et de Recherche en Préhistoire à l’Université de Barcelone. C’est la même équipe qui participe au programme InterAmbAr, c’est à dire une équipe qui présente une large expérience des études sur la montagne pyrénéenne et sur d’autres systèmes de montagne méditerranéenne comme le Mont Lozère (Allée, 2003 ; PCR coordiné par P. Allée et MC. Bal).
L’ approche se focalise sur la détection des dynamiques paysagères et des modes d’occupation du sol à l’échelle microrégionale en relation avec l’orientation et l’exposition des vallées (Davies and Tipping, 2004; Dearing et al., 2006; Ejarque et al., 2010).
La comparaison des données versant sud et versant nord permettra d’analyser les systèmes d’exploitation et les pratiques territoriales d’une même société (même communauté villageoise) au sein d’un contexte environnemental différent notamment en rapport avec l’exposition des versants et présentant des ressources différentes en eau et des contraintes variées (topographie, pente, climat et ressources naturelles comme les zones pastorales, l’eau, les minéraux ou les forêts). Si l’on considère que la crête pyrénéenne n’était pas perçue comme une contrainte à la mobilité des groupes humains, on peut imaginer que les deux versants étaient explorés indistinctement et auraient constitué un espace commun et/ou complémentaire aux communautés préhistoriques, antiques et historiques