Dynamiques géoenvironnementales actuelles
Aude Beauger (IR CNRS)
Marie-Françoise André (PR émérite), Anne Bonis (CR CNRS HDR), Dov Corenblit (MCF HDR), Sébastien Larrue (MCF), Véronique Maleval (MCF HDR), Erwan Roussel (IGR UCA), Johannes Steiger (PR), Irène Till-Bottraud (DR CNRS HDR)
Cian Blaix, Antoine Brias, Maxime Burst, Ana Casado, Julie Crabot, Virginia Garófano-Gómez, Pierre Goubet, Jérôme Lopez Saez
Benjamin Allard, Géraud de Bouchard d’Aubeterre, Lucas Mazal, Magali Weissgerber
biogéomorphologie – bio-indication (bio-marqueurs) – biogéographie – espèces ingénieurs – espèces invasives – biodiversité – résistance/résilience par rapport à des régimes de perturbation – dendroécologie – changements environnementaux – évolution – adaptation – services écosystémiques
Éléments clés du projet d'équipe
L’équipe « Dynamiques géoenvironnementales actuelles » a développé ses activités de recherche autour de l’étude des interactions entre les organismes vivants, les processus géomorphologiques et les activités humaines.
Les interactions réciproques entre les éléments physiques (c.-à-d. morphodynamique), biotiques (c.-à-d. organismes vivants) et la société (c.-à-d. pressions anthropiques), à l’origine des différentes trajectoires d’évolution des milieux, ont été appréhendées via des approches interdisciplinaires, de l’instrumentation de terrain et surtout la mise en place le développement de méthodes de bio-indication. Ces dernières ont été déclinées, pour l’actuel (c.-à-d. l’échelle des processus observables et quantifiables actuellement) et la période contemporaine dans son ensemble (c.-à-d. l’échelle des trois derniers siècles), en deux axes de recherche, l’un fondamental « Bio-indication : du gène au paysage », le second appliqué « Bio-indication : gestion environnementale ».
Les remaniements importants qui ont eu lieu au cours des quatre années écoulées (cf. bilan) ont conduit dans la continuité des travaux déjà en cours, (1) à l’émergence de nouvelles problématiques centrées sur l’impact des changements environnementaux sur la biodiversité, (2) à une diversification des niveaux d’organisation étudiés avec une prise en compte accrue des aspects génétiques et (3) à l’extension de la palette d’expertise de terrain déjà très diversifiée, aux milieux prairiaux. Le nouveau projet intègre ces évolutions. L’approche fédérant les membres de l’équipe DGA visera ainsi à cerner les impacts des stress environnementaux, d’origine anthropiques et/ou climatiques, sur les êtres vivants (faune et flore), les compartiments abiotiques fondamentaux (eau, sol, atmosphère) des milieux et, par conséquent, le fonctionnement des écosystèmes.
Les recherches seront structurées en deux axes.
- Le premier axe intitulé « biogéomorphologie et changements environnementaux » reste centré sur l’analyse des interactions et rétroactions entre les organismes vivants et les processus géomorphologiques mais inclut un volet consacré à la modélisation des interactions entre végétation ligneuse et dynamiques (hydro)-sédimentaires beaucoup plus développé que dans le précédent quinquennat.
- Le second axe « biodiversité, gestion des milieux anthropisés, des ressources et services écosystémiques associés » intègre les nouvelles problématiques d’écologie évolutive et fonctionnelle. Il visera notamment à évaluer les impacts des changements globaux sur la biodiversité et les services écosystémiques associés afin de fournir des diagnostics d’état environnemental, de proposer des stratégies de gestion et de restauration des milieux impactés.
Les thématiques de recherche de l'équipe s'articulent autour de deux axes de recherche
Cet axe reste centré sur l’analyse des interactions et rétroactions entre les organismes vivants et les processus géomorphologiques mais inclut un volet consacré à la modélisation des interactions entre végétation ligneuse et dynamiques (hydro)-sédimentaires beaucoup plus développé que dans le précédent quinquennat.
Ce second axe intègre les nouvelles problématiques d’écologie évolutive et fonctionnelle. Il visera notamment à évaluer les impacts des changements globaux sur la biodiversité et les services écosystémiques associés afin de fournir des diagnostics d’état environnemental, de proposer des stratégies de gestion et de restauration des milieux impactés.