Mobilité internationale en Malaisie– Interview Lansana
Cet été, découvrez chaque semaine le portrait de nos étudiant.e.s de M1 qui sont actuellement en mobilité internationale.
Aujourd’hui c’est Lansana, étudiant dans le parcours Information Security qui fait sa mobilité à Hata Technologies Sdn Bhd, Kuala Lumpur (Malaisie).
1. Quel est ton parcours ?
Actuellement, je suis étudiant en Master 1 Cryptographie et Cybersécurité à l’Université de Limoges. J’ai obtenu ma Licence en Informatique à l’Université de Tours avant de choisir Limoges pour la qualité de leur programme de master en cybersécurité. Je suis passionné par la cybersécurité, avec un intérêt particulier pour les serveurs web et la cryptographie post-quantique. En parallèle de mes études, j’aime résoudre des challenges et participer à des compétitions de type CTFs, ce qui me permet de tester et d’améliorer continuellement mes compétences en sécurité informatique.
2. La mobilité à l’étranger est obligatoire en M1 EUR, est-ce que tu appréhendais cette mobilité ?
J’étais plutôt enthousiaste à l’idée de cette mobilité à l’étranger pour mon M1 EUR. Bien que l’obligation et l’international aient pu initialement susciter quelques appréhensions, j’étais confiant dans ma capacité à trouver un stage. Personnellement, j’ai toujours été motivé par l’exploration de nouvelles cultures et pays, faisant de cette opportunité une expérience professionnelle et sociale enrichissante.
3. Comment s’est passé les recherches de stage et comment as-tu choisi ton lieu de stage ?
Dès le début, j’ai recherché un stage dans un pays offrant une culture et un mode de vie différents de la France. J’ai exploré les opportunités en cybersécurité à l’international via le réseau de l’université, mes professeurs et LinkedIn. Après avoir postulé et passé des entretiens, j’ai eu la chance d’obtenir une opportunité en Malaisie grâce à l’aide d’un responsable de l’université. Parmi les options disponibles, c’était celle qui correspondait le mieux à mes attentes.
4. Quel est ton sujet de stage ?
Mon stage se déroule au sein d’une startup en fintech, où je contribue à diverses tâches au sein de l’équipe cybersécurité.
Contrairement à un sujet spécifique défini, je suis amené à effectuer d’autres taches liés à la sécurité de l’infrastructure. Actuellement, je me concentre sur l’implémentation des modes d’authentification biométriques (passkeys), en utilisant les standards FIDO et les propriétés de la cryptographie à clé publique.
5. Comment le stage se passe globalement ?
Globalement, le stage se passe plutôt bien. Dès le premier jour, j’ai rencontré la plupart de l’équipe, qui n’est pas très nombreuse, facilitant ainsi les échanges. L’adaptation ici est rapide, avec une culture d’échange et des activités de team building hebdomadaires. L’ambiance est plutôt bonne et encourageante.
6. A quoi ressemblent tes missions en stage ?
Mes missions consistent à aider l’équipe à adopter des mesures de sécurité conformes aux standards actuels. Je communique régulièrement avec les développeurs sur les aspects de sécurité liés au code, comme le stockage des clés d’API et des variables d’environnement.
Ensuite, je me concentre sur ma tâche actuelle. Il n’y a pas de moment spécifique dédié pour discuter de l’avancée des tâches ; cela se fait au besoin. Les deadlines sont flexibles et il y a une fluidité dans les échanges entre les chefs et les membres de l’équipe, ce qui permet de remonter rapidement les problèmes et de recevoir des feedbacks rapidement.
7. As-tu une anecdote de voyage à raconter? Un choc culturel en arrivant?
Avant de venir ici, je ne m’attendais pas à découvrir une telle variété de nourriture. Les plats locaux offrent des saveurs délicieuses et très distinctes. Je plaisante parfois avec mes collègues locaux en résumant leur cuisine à du riz et du poulet, car il y a tellement de façons différentes de cuisiner le poulet ici.
En explorant Kuala Lumpur, j’ai été frappé par sa diversité architecturale, surtout par la modernité de ses bâtiments. Une anecdote marquante a été ma visite des célèbres tours Petronas. C’était un véritable choc culturel de voir à quel point l’architecture moderne peut coexister harmonieusement avec les traditions et l’histoire de la région.
8. Quel conseil donnerais-tu aux futurs étudiants qui vont faire leur mobilité ?
Pour les futurs étudiants qui vont faire leur mobilité, je recommande de choisir leur destination non seulement en fonction du stage, mais aussi en considérant l’entreprise et le pays. Une fois sur place, il est essentiel d’explorer avec un esprit ouvert et curieux pour tirer pleinement parti de cette expérience enrichissante.