MAME
Madagascar Armenia Myanmar Evaluation
Plus de 450 millions de personnes dans le monde souffrent de troubles mentaux et plus de 50 millions d’épilepsie. Une expérience éprouvante, non seulement pour ceux qui en souffrent mais aussi pour leur famille. Pourtant, dans les pays en développement, près de 80% des patients ne reçoivent pas de traitement. La méconnaissance des symptômes, associée à certaines croyances, contribue à une stigmatisation des patients. L’insuffisance de ressources humaines et financières limite l’accès aux soins. La pénurie de psychiatres, neurologues, d’infirmiers spécialisés, de psychologues et de travailleurs sociaux, l’absence de formation des professionnels de soins de santé primaire font partie des principaux obstacles à la prise en charge des patients. La disponibilité des médicaments de base est particulièrement faible et leur prix souvent élevé.
Depuis 2008, Sanofi fait partie des entreprises à s’être engagées à améliorer l’accès aux soins pour les personnes souffrant de troubles mentaux ou d’épilepsie dans les pays en Développement. Des programmes en partenariat avec les autorités et les professionnels de santé, des associations de patients et des ONG ont été initiés. Ces programmes allient la formation des professionnels de santé locaux, la sensibilisation des populations et la lutte contre la stigmatisation des patients.
En 2017, dans le cadre de « l’Access Accelerated Initiative », une initiative regroupant 23 entreprises de santé sous l’égide de l’International Federation of Pharmaceutical Manufacturers & Associations (IFPMA), et visant à améliorer l’accès aux soins dans les pays en développement pour les maladies non-transmissibles, le département Global Health Programs de Sanofi a souhaité évaluer les effets à court, moyen et long terme des initiatives menées à Madagascar, en Arménie et au Myanmar.
Les initiatives conduites dans ces trois pays ont consisté à mettre en place des formations pour les personnels de santé (agents de santé et médecins généraliste, de concevoir des documents de sensibilisation de la population générale et de conduire de larges campagnes d’informations, d’expérimenter de nouveaux parcours de soins où les agents communautaires de santé jouaient un rôle central, de mettre en place des diplômes spécialisés dans les universités des pays partenaires.
Nous réalisons donc des études quasi-expérimentales (avant&après, ici& ailleurs) : • en Arménie pour évaluer l’effets des formations dispensées auprès de 459 médecins généralistes et 270 infirmières dans tout le pays en 018 et 2019 • à Madagascar, pour évaluer les campagnes de sensibilisations et la formation des personnels de santé dans 5 régions des l’île, entre 2013 et 2018 • au Myanmar, pour évaluer les formations dispensées en 2017 et le monitoring des consultations de novembre 2017 à novembre 2019 optimisé par un dépistage réalisé par des agents communautaires dotés d’outils de dépistage spécifique
Mots clés : santé mentale, épilepsie, évaluation, Madagascar, Arménie, Myanmar
Global Health Programs
Mental Health & Epilepsy
Programmation : 2019 – 2022
Référents scientifiques
Farid BOUMEDIENE
Méthodologiste – EpidémiologisteIGR HDR
Pierre-Marie PREUX
Méthodologiste – EpidémiologistePU PH
Chercheurs impliqués
Lara MROUEH
Postdoctorantelara.mroueh@unilim.fr
Sedera MIORAMALALA
Doctorantsederamioramalala@gmail.com
Djamirou DOSSA
Assistant Ingénieurdjamirou.dossa@unilim.fr