Textes en ligne

Ces textes sont issus de la journée d’étude Le Rwanda après le génocide, Représentations littéraires et juridiques, qui s’est tenue le mardi 11 juin 2013 à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Limoges sous l’égide de l’Institut de Recherches des Sciences de l’Homme et de la Société de Limoges. Cette journée était organisée par l’équipe d’accueil 1087 Espaces Humains et Interactions Culturelles (EHIC) et l’équipe d’accueil 3177 Observatoire des Mutations Institutionnelles et Juridiques (OMIJ), et placée sous la direction de Lauren Lydic (EHIC) et Bertrand Westphal (EHIC).

Cette journée d’étude était consacrée aux représentations de l’espace et de la culture après le génocide rwandais. A visée interdisciplinaire, cette manifestation contribuait à montrer que si les représentations littéraires et juridiques reposent sur des systèmes narratifs aux enjeux fort différents, les unes et les autres sont aux prises avec les questions récurrentes du témoignage et de la place du témoin, et d’une mémoire dont l’élaboration est aussi complexe que douloureuse.

On s’est demandé notamment quels étaient les acteurs de la narration de l’après-génocide rwandais, quelles règles juridiques, testimoniales ou littéraires présidaient au récit et quels en étaient les effets. La réflexion portait aussi bien sur les modalités des représentations artistiques véhiculées par le roman ou le cinéma que sur la manière dont le droit local et international avait pu aider à la reconstruction d’une culture collective susceptible d’être partagée.

La journée d’étude a été ouverte par Pascal Plas, Directeur de la Chaire d’Excellence Gestion du conflit et de l’après-conflit, suivi par une introduction de Bertrand Westphal, Professeur de littérature comparée, Directeur du laboratoire EHIC. Ces deux communications introductives ne sont pas reproduites ici, pas plus que les discussions et les débats qui se sont tenus à l’issue de la journée d’étude. Seules quelques interventions de communicants sont mises en ligne.