Thibault Lagorce, une mobilité à Hanoï !

C’est une réelle valeur ajoutée sur un CV et une expérience sur le plan humain qu’on a rarement la chance de pouvoir faire.

La fiche étudiant


Nom : LAGORCE
Prénom : Thibault
Ville-Département-Pays d’origine : Limoges, Haute Vienne (France)
Niveau d’études : Bac+5
Formation : Pharmacie
Université d’accueil : Hôpital Saint Paul, Hanoï (Vietnam)
Type de séjour : Stage hospitalier
Durée du séjour : Trois mois (Juin-Septembre 2014)


 Qu’est ce qui t’a incité à partir à l’étranger ?

Je voulais découvrir une nouvelle culture, un nouvel environnement de travail, avec des approches différentes de la santé. Et aussi renforcer mon anglais, mes compétences professionnelles et tester mes capacités d’adaptation.

 

Quelles ont été tes démarches avant et une fois sur place ?

J’ai trouvé mon stage tout seul en contactant les hôpitaux étrangers. J’ai décroché une bourse d’étude par le biais de l’Université de Limoges m’ayant permis d’acheter les billets d’avions.

Après avoir trouvé le stage et reçu la convention de stage signée, la demande de Visa s’est faite très simplement, en un mois en passant directement par l’Ambassade à Paris. Quelques Vaccins et conseils auprès du service maladie Infectieuse de Limoges et hop me voilà dans l’avion !

 

Et au niveau du logement ? Tu l’as trouvé comment ?

Sur le Lonely Planet. La réservation a été réalisée par des échanges de mails puis par le versement d’un acompte via un serveur sécurisé online.

 

Comment s’est déroulé ton accueil?

Après un repas local et une bonne nuit de sommeil, me voilà parti dans ce « crazy Hanoï » direction l’hôpital où j’ai été accueilli par Dr Than, mon maître de stage, qui après une bonne présentation des locaux et des différentes unités de soin, m’a accompagné au service Pédiatrie de l’hôpital où j’y passerai les 3 prochains mois.

Un accueil très chaleureux de la part du staff et des patients ! Ce fut un plaisir de travailler pour eux et leurs équipes médicales.

 

Pourquoi as-tu choisi l’Hôpital Saint Paul à Hanoï ?

Mon choix s’est porté sur un pays en développement car je voulais me rendre utile auprès de ces populations et ne pas faire un stage «placard». J’ai vraiment pu aider le médecin dans sa prise de décision de traitement et discuter avec lui de l’iatrogénie médicamenteuse. De plus pour la vie de tous les jours, je voulais parler anglais et être dans un pays où la vie locale était abordable.

 

Comment as-tu vécu tes premiers jours ? L’immersion était-elle rapide ou un temps adaptation a t’il été nécessaire ?

Cela demande en effet un temps d’adaptation. Déjà le climat avec la chaleur (35-45°C) et la moiteur (90% d’humidité) ambiante te mettent directement dans le bain dès que tu sors de la carlingue. Cela te fait bien vite oublier la France !

 

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Comment a évolué ton niveau de langue ?

J’ai eu un véritable déclic en anglais. En effet avant de partir j’avais travaillé mon anglais chez moi seul via des sites spécialisés depuis déjà un an. J’avais acquis du vocabulaire mais le fait de ne pas le pratiquer directement était un véritable frein à mon apprentissage. Sur place, obligé de communiquer pour pouvoir manger. Le déclic s’est fait donc relativement facilement. Progression donc importante pour la langue de Shakespeare.

 

Comment as-tu trouvé la ville? Quels étaient les coins sympas ?

Impressionnante et vivante. Ce sont les deux qualificatifs les plus appropriés selon moi pour décrire Hanoï. De nombreux musés présents avec une préférence pour les beaux-arts et la prison ; des bars en rooftop ombragés très appréciables pour siroter un petit cocktail ou se rafraichir avec une Bia Hoi, un type de bière vietnamien. Tout est indiqué dans les guides book et les collègues locaux se feront un plaisir de te faire découvrir la ville et ses environs tout comme t’inviter à manger chez eux des spécialités locales.

Malgré la pollution, la chaleur et le bruit, j’ai adoré cette ville qu’on ne peut plus authentique en comparaison avec Saigon au Sud Vietnam, beaucoup plus occidentalisées.

 

Les gens sont-ils accueillants ?

Très accueillants et intéressés par ce que tu fais ici et d’où tu viens. Curieux et chaleureux, ce fut un plaisir d’évoluer à leurs côtés. J’ai en effet gardé contact avec deux amis avec qui je communique plusieurs fois par mois via mail ou par les réseaux sociaux.

 

Gardes-tu un bon souvenir de ton expérience ?

Je garde un très bon souvenir et je projette peut être d’y repartir travailler.

 

Quels conseils peux-tu donner aux étudiants qui souhaitent effectuer une mobilité internationale ?

Partez coute que coute ! C’est une réelle valeur ajoutée sur un CV et une expérience sur le plan humain qu’on a rarement la chance de pouvoir faire.

 


⇒ Grâce à son investissement sur place… Thibault a créé un partenariat solide entre l’hôpital Saint Paul d’Hanoï et la Faculté de Pharmacie de l’Université Limoges . Ce qui permettra dans l’avenir de faire partir des futurs pharmaciens industrie au sein de cet hôpital dans le cadre de leur 5ème année universitaire.