Financés par la Commission Européenne
BISON - Biodiversity and Infrastructure Synergies and Opportunities for European transportation Networks
Résumé : Proposition d’indicateurs pour mesurer l’intégration, par les Etats membres, des stratégies de l’UE en matière de biodiversité et d’infrastructures vertes. Peut-on imposer une gouvernance digitale (numérisation, dématérialisation de tout, services publics, procédures…) ?
Responsables du projet : Ethniko Kentro Erevnas Kai Technologikis Anaptyxis (Grèce)
Concernant l’Université de Limoges – OMIJ : J. Makowiak (PR) et E. Chevalier (MCF)
Partenaires : 38 participants – dédiés à la biodiversité, l’environnement, la transition écologique- de 15 pays différents (Allemagne; Autriche; Belgique; Danemark; Espagne; France; Irlande; Israël; Italie; Pologne; Roumanie; Slovaquie; Suède; Suisse; Tchéquie).
Année d’obtention : 2020
Durée : 2021-2023
Site internet : https://bison-transport.eu/
Les livrables du projet sont disponibles ici : https://bison-transport.eu/deliverables/
InterZoo - International Zoo Conservation and Management
Résumé : Développement d’une formation de haut niveau en gestion internationale des zoos intégrant trois modules de formation spécifiques ciblés :
– Le bien-être et la gestion des zoos au niveau international,
– la gestion internationale de la conservation dans les zoos, et
– les questions éthiques et juridiques liées à la gestion internationale des zoos (intégré au DU droit animalier de Limoges existant).
Responsable du projet : Université de Wolverhampton (Royaume-Uni)
Partenaires : Université de Bologne (IT) et l’Université de Limoges (FR, coordinateur scientifique : Xavier PERROT, Professeur, OMIJ) – et trois zoos – le Twycross Zoo (Royaume-Uni), le Zoo de Budapest (HU) et le Parco Natura Viva (IT). À eux trois, ils couvrent d’importants domaines d’expertise en matière d’enseignement, de formation et de recherche au niveau national et international. Cette expertise est complétée par les contributions des partenaires associés à la recherche : le Dudley Zoo (Royaume-Uni), l’Ecole Nature Recherche (France), la Fondation ARCA (Italie), la « L’Association britannique et irlandaise des zoos et aquariums » (Royaume-Uni) et l’Association européenne des zoos et aquariums (Pays-Bas).
Année d’obtention : 2019
Durée : 2019-2022
Site internet et livrables : https://interzoo.education/
Handle with care : assessing and designing methods for evaluation and development of the quality of justice
Résumé : HANDLE WITH CARE: ASSESSING AND DESIGNING METHODS FOR EVALUATION AND DEVELOPMENT OF THE QUALITY OF JUSTICE est un projet de recherche de 12 mois financé par la DG Justice de la Commission européenne dans lequel l’OMIJ (partenaire) a développé des méthodes d’évaluation et de développement de la qualité de la justice dans les pays membres de l’UE.
Porteur du projet : The Research Institute on Judicial System of the National Research Council of Italy (IRSIG-CNR)
Partenaires :University of Debrecen / Utrecht University / Lappeenranta University of Technology / Université de Limoges (responsable scientifique: Hélène Pauliat)
Année d’obtention : 2015
Durée : du 15/12/2016 au 15/12/2017
Résultats : https://www.lut.fi/web/en/school-of-engineering-science/research/projects/handle-with-care
Financé par le Fonds France Canada pour la Recherche - FFCR
L’accès à la justice à l’épreuve de la COVID-19 au Canada et en France
Résumé : Analyser l’impact de la crise sanitaire sur la résilience de l’institution judiciaire en France et au Canada, en orientant particulièrement son analyse sur le positionnement des justiciables de ces deux pays, qu’ils s’agissent de particuliers ou d’entreprises, vis-à-vis de l’accès à la justice. Le projet finance de la mobilité étudiantes (M2), doctorale pour développer des travaux de recherche sur l’accès à la justice d’un point de vue comparatif entre la France et le Canada.
Responsables du projet : Hélène Pauliat (Pr. OMIJ) et Pierre Noreau (Pr. Université de Montreal)
Partenaires : Université de Montréal – Centre de recherche en droit public (CRDP)
Année d’obtention : juin 2021
Durée : 30 mois
Financé par l''Institut des Études et de la Recherche sur le Droit et la Justice
Le juge, quelle voix au service de la protection de l'environnement?
Résumé : Le projet de recherche a pour objet d’offrir une analyse originale des voies et conditions d’accès au juge en matière environnementale, afin de questionner le rôle que peut jouer le juge dans la défense de l’intérêt environnemental et des valeurs qui sous-tendent la Justice écologique. Alors que le droit d’accès au recours est largement promu, suite à l’adoption de la Convention d’Aarhus, et les voies de recours variées, notamment avec l’introduction de l’action collective, le juge n’apparait pas toujours en position de relayer les voix qui s’élèvent pour exiger une application renforcée des normes environnementales. Trois hypothèses seront étudiées. Tout d’abord, il s’agira d’analyser, en retenant une approche interdisciplinaire, en quoi la Justice peut se trouver concurrencée, dans le contexte actuel de multiplication de mouvements de mobilisation collective, pour porter la voix de l’intérêt environnemental. Ensuite, la recherche étudiera, en s’appuyant sur une large approche comparative, la place de l’action collective dans le maillage contentieux en matière environnementale. Enfin, l’intérêt sera porté sur la nécessité et la pertinence de renforcer la spécificité des voies de recours en matière environnementale, afin que la Justice soit en mesure de prendre en compte de manière adéquate les enjeux environnementaux.
Responsable du projet : Emilie Chevalier, MCF OMIJ
Partenaires : L’équipe est tout d’abord composée de chercheurs de l’OMIJ-CRIDEAU (Gérard Monédiaire, Jessica Makowiak, Séverine Nadaud, Michel Prieur).
Des chercheurs d’autres équipes de recherche françaises sont dans le projet, à titre individuel pour le champ juridique (Julien Bétaille, V. Deldrève, Simon Jolivet, J. Malet-Vigneaux), et le champ sociologique (V. Deldrève, F. Nicolas). L’équipe de recherche est aussi composée de chercheurs internationaux, mobilisés soit au titre des analyses thématiques (V. Lefebve, approche politico-philosophique), soit au titre des analyses comparées (M. Eliantonio, G. Sozzo, J.A Tietzmann, J. Jaria Manzano, M. Monteduro, G. Aguilar, S. Boyron, D. Dragos, R. T. Lanceiro). Enfin, Antoine Gatet, responsable juridique France Nature Environnement (FNE), complètera l’équipe, en assurant une participation active d’un acteur associatif dans la conduite du projet.
Année d’obtention : 2021
Durée : 24 mois
Résultats : https://gip-ierdj.fr/fr/publications/juge-service-protection-environnement/
Les procès des attentats de 2015- 2016 en France Analyse ethnographique, comparative et mémorielle
Résumé : Dans les mois et années à venir vont se tenir à Paris, devant une cour d’assises spécialement composée, une série de procès des attentats terroristes de 2015 et 2016 – attentats contre le journal Charlie Hebdo et le magasin Hyper Cacher de Vincennes (audiences à partir de septembre 2020) ; attentats contre la salle de spectacle le Bataclan, le Stade de France et les terrasses à Paris (audiences à partir de septembre 2021) ; attentats de Nice le 14 juillet 2016 (date d’audience indéterminée). Quatre structures se sont réunies pour analyser le sens de ce moment judiciaire de la réponse au terrorisme.
La recherche se propose d’abord de mettre en perspective historique ces grands procès des années 2020.
Au cours des trois procès précités, un travail ethnographique sera effectué par l’ensemble des chercheurs.
La place des victimes sera étudiée sous l’angle de leur fonction de partie civile (spécificité des procédures pénales continentales) et de l’usage fait de l’espace de parole qui leur est offert.
La dimension mémorielle de ces grands procès prendra en compte les travaux du Comité mémoriel mis en place dans le but de créer un musée-mémorial des victimes du terrorisme.
Un cinquième axe – inédit à ce jour- portera sur la manière dont les autres pays jugent les terroristes.
Responsables du projet : Pascal Plas, responsable de la Chaire « Gestion du conflit et de l’après-conflit », directeur de l’Institut international de recherche sur la conflictualité (IiRCO), Observatoire des Mutations Institutionnelles et Juridiques (OMIJ), Université de Limoges et Denis SALAS, magistrat, directeur des Cahiers de la justice et Président de l’Association Française pour l’Histoire de la Justice (AFHJ)
Partenaires : Centre Universitaire Rouennais d’Études juridiques (CUREJ), Université de Rouen ; Association Française pour l’Histoire de la Justice (AFHJ); Archives nationales
Année d’obtention : 2020
Durée : 36 mois
Financés par le Conseil Constitutionnel
Dix ans de QPC en droit pénal de l'expression et de la communication
Résumé : Technique de contrôle a posteriori de la constitutionnalité des lois, la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) a conduit, par petites touches successives, presque par «impressionnisme», à modifier le paysage du droit pénal de l’expression et de la communication. Cette transformation – ou, plutôt, cette « réécriture » – de la matière réalisée par le Conseil constitutionnel, à l’initiative du justiciable, concerne tant les règles relatives aux infractions de presse et de communication que celles relatives à leur poursuite. De nombreuses décisions rendues par les Sages de la rue de Montpensier semblent répondre aux attentes de justiciables revendiquant une expression et une communication plus libres. En matière de diffamation, la double censure par le Conseil constitutionnel des dispositions de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse relatives aux limitations de l’offre de preuve de la véracité des faits allégués ou imputés constitue une belle illustration de cet accroissement de la liberté d’expression favorisant la transparence démocratique et la tenue de débats d’intérêt général. La QPC apparaît ainsi comme l’outil d’une réappropriation par les justiciables de l’exercice de leur liberté d’expression, condition sine qua non de la démocratie. La QPC permet par ailleurs au Conseil constitutionnel d’exercer son autorité non seulement sur l’activité parlementaire, dans la mesure où les textes de loi déjà entrés en vigueur peuvent, à tout moment, faire l’objet d’un contrôle de constitutionnalité, mais aussi sur l’activité des juridictions administratives et judiciaires, lesquelles doivent désormais prendre en considération le nouveau mécanisme dans leur interprétation des différents textes relatifs à la liberté d’expression et de communication. Si l’émergence de cette nouvelle procédure en droit pénal de l’expression et de la communication est potentiellement source de concurrence, et, donc, de conflits, entre le Conseil constitutionnel et les juridictions nationales (en particulier, en droit pénal de l’expression et de la communication, la Chambre criminelle de la Cour de cassation), voire internationales (en la matière, et pour l’essentiel, la Cour européenne des droits de l’homme), il n’en reste pas moins qu’elle favorise surtout un fructueux « dialogue des juges » qui prend une résonnance particulière dans les interactions entre la jurisprudence du Conseil constitutionnel et celle, ô combien dense et riche, de la Cour de Strasbourg relative au droit à la liberté d’expression consacré par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme. Plus largement, s’agissant du droit pénal de l’expression et de la communication, la coexistence de dialogues (entre le Conseil constitutionnel et la Cour de cassation, entre la Cour de cassation et la Cour européenne des droits de l’homme et entre le Conseil constitutionnel et cette dernière) a donné lieu à un trialogue à géométrie variable qui est cœur du présent rapport.
Responsable(s) du projet : Damien ROETS (Professeur) et Lyn FRANÇOIS (Maître de conférences)
Autres auteurs : Thomas BESSE – Docteur en droit privé et sciences criminelles (post-doc du projet),
Nathalie DROIN – Maîtresse de conférences HDR à l’Université de Bourgogne- Franche Comté, CREDESPO
Baptiste NICAUD – Maître de conférences
Année d’obtention : 2018
Durée : du 01/10/2018 au 15/01/2020
Les résultats de la recherche sont disponibles ici : https://www.conseil-constitutionnel.fr/publications/titre-vii/dix-ans-de-qpc-en-droit-penal-de-l-expression-et-de-la-communication
Dix ans de QPC en matière d'environnement : quelle (r)évolution ?
Résumé : S’appuyant notamment sur l’analyse de dix années de jurisprudence QPC en matière d’environnement, la recherche intitulée « Dix ans de QPC en matière d’environnement : quelle (r)évolution ? », a eu pour objet de mesurer l’apport du contrôle de constitutionnalité a posteriori en termes de promotion des droits et libertés applicables, de garanties pour le justiciable et d’intérêt pour l’ensemble des acteurs intervenant en matière d’environnement. Elle a suivi trois angles d’analyse, en s’appuyant aussi sur les enseignements tirés du droit comparé, et sur la pratique et l’expérience des acteurs rencontrés à l’occasion de la recherche.
Tout d’abord, l’analyse de l’invocabilité des normes constitutionnelles dans le cadre de la QPC en matière d’environnement a permis de confirmer la richesse des dispositions constitutionnelles qui pourraient être mobilisées, contrastant avec la relative faiblesse de leur exploitation dans les décisions QPC. Si l’on peut reprocher un manque d’inventivité de la part des requérants dans la construction de leur stratégie contentieuse, l’approche restrictive du Conseil est aussi soulignée.
Ensuite, l’analyse des techniques d’interprétation et de contrôle, qui a priori ne présentent pas de spécificités en matière environnementale, a toutefois révélé l’intérêt d’une mobilisation accrue du contrôle fondé sur une combinaison des normes de référence et de techniques telles que le relevé de moyens d’office. En outre, l’utilisation renforcée du droit comparé comme du droit européen et international serait une source de dynamisation du contrôle.
Enfin, l’analyse des effets de la QPC en matière environnementale laisse une impression mitigée. La pratique significative de la modulation dans le temps des effets d’une déclaration d’inconstitutionnalité conduit souvent le requérant à être privé des conséquences de la censure pour son litige, alors qu’il a été à l’origine du déclenchement de la QPC. En outre, le législateur tire globalement les conséquences des décisions QPC de non-conformité, parfois même les anticipe. Cependant, ses réactions n’ont pas toujours contribué à l’amélioration de la clarté du droit de l’environnement, comme l’illustre la construction complexe du corpus législatif régissant le droit à la participation reconnu par l’article 7 de la Charte de l’environnement.
Le bilan demeure globalement positif, notamment du point de vue des acteurs impliqués, la QPC contribuant à forger un droit constitutionnel de l’environnement en lien avec la mise en œuvre concrète des normes. Toutefois, le phénomène observé de tarissement des QPC en matière environnementale implique d’envisager des pistes pour sa redynamisation. Les dispositions constitutionnelles, et spécialement celles de la Charte de l’environnement, n’ont certainement pas donné encore tout leur potentiel, afin que la QPC contribue de manière décisive à l’effectivité des garanties constitutionnelles accordées aux individus en matière d’environnement.
Responsable(s) du projet : Jessica Makowiak (Professeur, Directrice du CRIDEAU, équipe thématique de l’OMIJ) et Emilie Chevalier (Maître de conférences, OMIJ)
Autres auteurs : BÉTAILLE Julien, Maître de conférences en droit public, Université Toulouse 1 Capitole, IEJUC
DELZANGLES Hubert, Professeur agrégé droit public, IEP de Bordeaux, CRDEI
GATET Antoine, Chargé d’enseignement à l’Université de Limoges, juriste associatif
JOLIVET Simon, Maître de conférences en droit public, Université de Poitiers, IDP
MONÉDIAIRE Gérard, Professeur émérite, OMIJ
NADAUD Séverine, Maître de conférences HDR, OMIJ
PRIEUR Michel, Professeur émérite, OMIJ
Année d’obtention : 2018
Durée : du 01//10/2018 au 15/01/2020
Les résultats de la recherche sont disponibles ici : https://www.conseil-constitutionnel.fr/publications/titre-vii/dix-ans-de-qpc-en-matiere-d-environnement-quelle-revolution
Financés par la Région Nouvelle-Aquitaine
Programme « European Studies »
Résumé : Le Programme « European Studies » est un projet pédagogique transdisciplinaire et thématisé inédit qui vise à offrir des enseignements en sciences humaines et sociales, entièrement dispensés en anglais, portant sur des questions de culture, de société et de politique européennes.
Responsable du projet : Emilie Chevalier, MCF, OMIJ, Faculté de Droit et des Sciences Économiques; Saïd Ouaked, MCF HC, EHIC, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines
Année d’obtention : 2020
Durée : 36 mois
Intelligences numériques au service de l’ingénierie pour le vivant à l’Université de Limoges – INTENSIVE
Résumé : Le projet Intensive a ciblé les domaines des imageries comme approche exploratoire incluant plusieurs modalités associées aux données cliniques. L’ensemble de ces données seront analysées par des approches d’intelligence artificielle avec pour objectif d’isoler de nouvelles signatures spécifiques de pathologies et de développer un outil au service des praticiens, des patients et des chercheurs. Cette médecine qui sera demain davantage prédictive, personnalisée ou de précision, se doit d’être accompagnée sur le terrain juridique pour garantir le respect des droits fondamentaux de la personne (recrutement post-doc – jeune chercheur).
Responsable du projet : BLANQUET Véronique Directrice Institut GEIST
Pour IR GIO/OMIJ : PERICARD Jacques, Pr OMIJ et Directeur de l’IR GIO
Partenaires : Instituts IPAM, XLIM, IRSHS et IRGIO
Durée : 32 mois
Site internet : https://www.unilim.fr/intensive/
Mutualisation des services et cohérence de l'action publique territoriale
Résumé : La loi de réforme des collectivités territoriales de décembre 2010 a imposé l’adoption d’un schéma de mutualisation des services au plus tard en mars 2015, délai ensuite reporté au 31 décembre 2015 par la loi NOTRe du 7 août 2015.
Il est intéressant désormais d’apprécier de manière critique la faisabilité et la réalité de ces schémas (analyse juridique : quels bilans, dans quels domaines, avec quels coûts ?) ; il convient de surtout de mener une réflexion permettant de tenter de nouvelles approches sur le territoire de la région Nouvelle-Aquitaine : peut-on, en travaillant avec les diverses collectivités, prévoir des expérimentations permettant de tester d’autres dispositifs que les schémas de mutualisation classiquement proposés ? Comment concilier par ces schémas proximité, qualité du service rendu, mais aussi efficacité des missions prises en charge et cohérence de l’action publique territoriale ?
La démarche retenue est donc, après une analyse juridique de ces schémas, de proposer des mécanismes innovants qui dépasseraient une logique purement gestionnaire et financière (il faut mutualiser parce que cela coûte moins cher) pour parvenir à une logique d’efficacité et de cohérence de l’action publique territoriale, y compris entre l’Etat territorial et les collectivités territoriales et établissements publics de coopération intercommunale. Ainsi, peut-on développer des mécanismes contractuels innovants ? Peut-on imaginer des mutualisations originales et efficaces parce que cohérentes ? Comment simplifier les schémas actuels, en impliquant les agents concernés dans les démarches, pour redonner du sens et de la cohérence à l’action publique territoriale ?… L’apport de certaines expériences menées dans d’autres pays d’Europe sera utile. Des analyses anciennes ont été menées, mais elles ne correspondent plus à l’actualité. L’approche retenue dans certains pays européens peut conduire donc au dégagement ou à la mise en évidence de bonnes pratiques.
En s’appuyant sur les documents et travaux émanant de l’Assemblée des communautés de France (AdCF), l’objectif est de tenter d’établir un guide de mutualisation des services, ouvrant la porte à des initiatives et des expérimentations innovantes. On pourrait envisager de suggérer des évolutions nationales de nature règlementaire ou législative, à partir des expérimentations menées en région Nouvelle-Aquitaine, à partir des liens entre services des régions, mais aussi à partir des liens établis, sur le territoire régional, entre communes et EPCI.
Responsable du projet : Hélène Pauliat, Professeur, directrice de l’OMIJ
Partenaires : Université de Poitiers – Institut de droit public
Université de Pau et des pays de l’Ardour – Pau Droit Public
Année d’obtention : 2017
Durée : 2017-2022
MADS - Module d'aide à la distanciation spatiale
Résumé : Dans le cadre de la luttre contre la pandémie de Covid-19 et du dispositif d’aide à la distanciation spatiale, le projet consiste à créer un badge électronique, au format approximatif d’une carte de crédit et d’une épaisseur autour de 1 cm. Ce dispositif porté par la population d’utilisateurs dans un endroit quelconque préviendra chacun d’un franchissement des distances de sécurité par des signaux sonores, lumineux et des vibrations.
L’OMIJ (partenaire à ce projet) établira avec les partenaires testeurs les usages du système, l’étude des contraintes juridiques : sécurité, RGPD et la rédaction des notices d’utilisation.
Période : 2022
ELIARE : structuration d'un réseau international
Résumé : Le projet consistait à développer la participation de l’Institut international de Recherches sur la Conflictualité aux appels à projets européens Horizon 2020 – par la structuration d’un réseau international – dont plusieurs thèmes correspondaient aux thématiques qui sont celles de l’IiRCO en particulier les questions de mémoires conflictuelles à l’échelle européenne et d’héritage des conflits du XXe siècle.
Il s’agissait ainsi de construire et de consolider un réseau européen entre laboratoires et structures diverses (établissements muséaux, ONG, entreprises, etc.), travaillant sur la résolution des conflits et le vivre ensemble. Les pays identifiés étaient : l’Allemagne, l’Angleterre, l’Espagne, le Maroc, la Tunisie, les Balkans.
Responsable du projet : Pascal Plas, PRAG, OMIJ
Année d’obtention : 2017
Durée : 1 an
EUROSILVECO, la silver économie, défi et atout pour les territoires en Europe
Résumé : Montrer les apports de la silver economie à la notion européenne de service social d’intérêt général.
L’analyse des données porte sur une quinzaine de pays européens : évolutions notables, nature des politiques publiques mises en œuvre, identification de ce qui est dans le marché et hors du marché… Il s’agit de mieux appréhender à la fois les questions juridiques de la silver économie (nature de la prise en charge, création de nouveaux métiers, évolution des référentiels métiers etc) et économiques (atout ou coût, évolutions des politiques publiques).
Responsable du projet : Christophe Bonnotte, MCF, OMIJ
Année d’obtention : 2016
Durée : 1 an
La régulation juridique des activités sportives compétitives
Résumé : La recherche » La régulation juridique et économique des activités sportives compétitives » s’est attachée à préciser les objectifs et analyser certains dispositifs mis en place par les institutions sportives afin de réguler le sport de compétition. Cette régulation impose aux acteurs de la compétition des exigences à la fois juridiques, administratives, économiques et et financières et ce, de façon à préserver, à titre principal, la continuité et la régularité des compétitions sportives. Les dispositifs sont nombreux, pas toujours efficaces et de plus en plus contestés (au regard des grands principes et libertés notamment économiques consacrés tant en droit interne qu’en droit de l’UE).
L’étude s’est concentrée sur la situation, le rôle et l’activité des agents sportifs sur le marché particulier du travail dans la discipline du football. Sont notamment étudiées l’évolution du marché du travail des footballeurs professionnels et les problématiques liées à l’encadrement de la profession d’agents sportifs (notamment par la règlementation de la Fédération internationale de football) mais aussi aux défis auxquels le monde du sport sera confronté dans les prochaines années (transferts, jeunes joueurs, gouvernance…).
Responsable du projet : Charles Dudognon, Professeur, CDES-OMIJ
Année d’obtention : 2015
Durée : 3 ans
L’étude a donné lieu à la publication d’un ouvrage (Agents sportifs et marchés du travail, Droit et économie du sport, HS Jurisport, 2019).
Habitat participatif - L’habitat participatif- une innovation sociale au service de la dynamisation des territoires
Résumé : L’habitat participatif est une alternative aux pratiques sociales ordinaires existant en matière de logement. Certains axes techniques du projet s’appuient : sur l’expertise de l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie) pour dresser une analyse précise des nouvelles conditions de « voisinage énergétique » permises par les technologies de l’efficacité énergétique et de la production locale d’énergie ; sur l’expertise des architectes par le biais du CAUE 87 (Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement de la Haute-Vienne) qui apporte un éclairage sur l’évolution du rôle des acteurs de la maîtrise d’œuvre dans un projet d’habitat participatif (l’objectif étant d’éclairer plus particulièrement les différentes problématiques liées à la programmation, à la conception collective du projet architectural et l’insertion dans son environnement) ; sur le retour d’expérience des groupements ou structures associatives impliquées dans des projets d’habitats participatifs réalisés ou en cours de réalisation, telle la SAS Voisinage (Tulle).
Responsable du projet : Séverine Nadaud, MCF HDR, OMIJ
Partenaires : GEOLAB UMR CNRS 6042
ADEME Limousin
CAUE du Limousin
Association corrézienne Voisinages
Année d’obtention : 2014
Durée : 4 ans
Ce projet a permis de décrocher un financement de thèse ADEME à 100% pour 3 ans pour J.-L. Deschamps. Elle travaille depuis 2016, sous la direction de J. Makowiak et S. Nadaud sur « Le soutien des acteurs publics aux opérations d’habitat participatif dans le contexte des transitions écologique et énergétique – Essai sur l’intégration politique et juridique d’une innovation sociale ». Ce contrat a débuté le 1er octobre 2016 et a été prorogé d’une année du fait du congé maternité de la doctorante. En accord avec l’ADEME, la soutenance est envisagée au premier semestre 2021.
PAMECO - Patrimoine mémoriel des conflits. Histoire, espace, droit
Résumé : Etude des marques des conflits dans l’espace.
Responsable du projet : Xavier Perrot, PR, OMIJ et Pascal Plas, PRAG, OMIJ
Partenaires : DRAC (Direction régionale de l’action culturelle-Limoges)
Service régional de l’Inventaire et du patrimoine culturel-limousin
Observatoire régional du tourisme de mémoire-Université de Limoges
Archives départementales et municipales des trois départements.
Année d’obtention : 2014
Durée : 4 ans
PRODESAN - Pour la promotion d'un droit régional à la santé
Résumé : En dehors des politiques de santé obéissant à une logique de prestation de soins, il existe des dispositifs territoriaux de santé qui relèvent de politiques locales. Les collectivités territoriales sont partie prenante de ces nouveaux axes de l’action publique. Il s’agit alors de promouvoir des interventions destinées à assurer le bien-être des populations locales dans toutes ses déclinaisons : la santé est alors un des leviers à actionner tant elle est un dénominateur commun d’un grand nombre d’actions.
Ce n’est pas seulement le patient qui est l’objet de ces actions publiques mais plus largement le citoyen local. En effet, chaque individu est concerné par les questions de santé à deux titres :
-en tant que patient, l’individu est en relation avec les professionnels de santé dans le cadre de dispositifs de préventions ou de procédés thérapeutiques Si ce premier aspect relève fondamentalement de l’intervention des professionnels de santé, les collectivités territoriales sont susceptibles d’être impliquées de plusieurs manières notamment par la mise en place de dispositifs de « santé mobile », de « télé-santé » ou encore de « télé-médecine ». Ainsi, l’intervention structurante des collectivités territoriales et notamment de la région est indispensable pour permettre la mise en place de ces outils modernes de prestations de soins, particulièrement lorsque sont concernées certaines populations comme les personnes âgées ou les personnes handicapées.
-en tant que citoyen souhaitant rester en bonne santé, l’individu est en attente d’actions destinées à lui assurer un droit à la santé. Cela peut prendre d’une part la forme d’actions de prévention aux déclinaisons variables (prévention à l’école, au travail…). D’autre part, et plus largement, cela peut générer des politiques locales permettant de vivre dans un contexte favorisant la santé et le bien-être en accord avec la définition de la santé donnée par l’OMS (« un état de complet bien-être physique et mental »). Là encore, les politiques territoriales et régionales sont déterminantes dans de nombreux secteurs de l’action publique : les politiques sectorielles en faveur du sport, le développement d’équipements urbains favorisant une meilleure qualité de vie (transports urbains et ruraux performants, équipements sportifs, opération d’animation de la cité…), la protection de l’environnement comme vecteur du droit à préserver sa santé.
Dans ce contexte où la santé est un enjeu pour les populations locales, il faut, en premier lieu, déterminer le rôle des régions puis s’interroger sur la teneur de leur compétence en la matière : elles ont un rôle structurant à assumer, mais ne doit-on pas considérer qu’elles doivent garantir un droit à la santé, dans la mesure où elles peuvent apparaître comme l’échelon territorial pertinent de mise en cohérence des actions locales visant à préserver la santé ?
Il convient ensuite de déterminer quels sont les outils à leur disposition et d’envisager d’en promouvoir d’autres dans le sillage de ce qui existe déjà dans certaines régions tels les contrats locaux de santé, ou les opérations « sport sur ordonnance ».
Enfin, il est indispensable d’impliquer tous les acteurs de ces politiques. Il y a , en effet, un besoin de concertation et de coordination entre les institutions nationales et locales afin de mettre en cohérence des politiques menées en matière de santé et de sport notamment. De même, le citoyen local doit participer à la construction de ces politiques. Les patients sont actifs, impliqués et informés dans le processus de soins, il semble alors nécessaire d’impliquer aussi le citoyen qui n’est pas encore un patient mais qui attend des pouvoirs publics locaux qu’ils lui garantissent des conditions optimales afin de préserver sa santé.
Responsable du projet : Clothilde Deffigier, Pr, OMIJ
Partenaires : Xlim et GEIST (Instituts de recherche UNILIM)
Année d’obtention : 2014
Durée : 3 ans
La justice transitionnelle au sein des espaces francophones
Résumé : La justice transitionnelle est représentée par l’ensemble des mécanismes judiciaires et non judiciaires, nationaux et internationaux mis en œuvre à l’issue d’un conflit pour traiter des violations les plus graves et apporter aux victimes des réponses en termes de vérité, de réparation et d’identification des responsabilités. Elle œuvre également en faveur d’un processus de réconciliation nationale et se fixe notamment pour but de réaffirmer la légitimité du nouvel Etat ainsi que la prévention de la répétition de ces violations. Elle constitue un champ d’étude nouveau surtout exploré dans les pays anglo-saxons mais jusque là peu développé en espace francophone et en France en particulier d’où l’aspect novateur de ce projet.
La diversité des expériences de justice transitionnelle en espace francophone est telle qu’il est nécessaire d’en établir d’abord un état et un bilan spécifique qui peuvent permettre de dégager à terme l’énoncé de « bonnes pratiques ». Par ailleurs, une prosopographie des acteurs de la justice transitionnelle après réalisation d’un corpus sera établit. Ce projet transdisciplinaire (droit, sciences politiques, histoire, sémiotique, sociologie, psychologie) et transprofessionnelle est propre à créer un réseau de compétences dans les différents pays francophonie et à éclairer décideurs et responsables dans les espaces francophones.
Responsable du projet : Pascal Plas
Année d’obtention : 2016
Durée : du 01/01/2016 au 31/12/2019