Le développement durable en quelques mots
Pour commencer, qu’est-ce que le développement durable ?
Dans les années 70, l’homme a progressivement pris conscience du caractère fini des ressources naturelles de la Terre. Alors qu’auparavant la politique se cantonnait à deux aspects sociétaux : le bien-être social et la soutenabilité économique d’une nation, cette dernière prend aujourd’hui en compte, sous l’impulsion des Nations Unies, un troisième pilier : l’environnement.
Selon la définition du rapport de la Commission Mondiale sur le Développement et l’Environnement proposé en 1987 par l’ONU, dit « rapport Brundtland » (du nom de la femme d’état Norvégienne affiliée au Parti Travailliste Gro Harlem Brundtland qui a rédigé cette publication), le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins.
D’origine anglo-saxonne, l’expression développement durable est la traduction de « Sustainable Development », mais il découle en France d’un principe apparu au début du XXème siècle : la géonomie, qui étudie les rapports entre les sociétés humaines et leur environnement. S’il a été choisi le mot « durable » plutôt que « soutenable » pour traduire l’expression anglaise, c’est parce que ce dernier semblait prétendre qu’il était bon d’amener la terre à ses limites de productivité en matière de fourniture des besoins primaires et de soutenir cet état. C’est pourquoi on lui a préféré le mot « durable ». Pourtant, on ne saurait nier que le mot soutenable et son utilisation culturale est bien ancienne en France ! En effet, on trouve le mot « soutenir » employé dans une optique environnementale dès 1346, dans l’ordonnance de Brunoy, prise par Philippe VI de Valois (roi de France de 1328 à 1350), sur l’administration des forêts, recommandant de les « soutenir en bon état ». Ainsi en matière forestière la notion de forêt cultivée soumise à une exigence de soutenabilité, un renouvellement perpétuel de la ressource, capable d’approvisionner une flotte navale, existe depuis plus de six siècles !
En quoi cela consiste-t-il ?
Il existe un diagramme depuis 1992 et le sommet de Rio qui explique plus simplement le système de fonctionnement pour un bon développement durable comme celui indiqué ci-dessous :
Il reprend les trois piliers que sont la société, l’économie et l’environnement qui, dans ce système, ne sont pas dissociables les uns des autres. Tout organisme ou entreprise peut prendre part à ce système de fonctionnement respectant le principe d’égalité et de protection des personnes et du patrimoine naturel sans négliger l’économie.
Quelles sont les actions entreprises par le projet Borie Uni’Vert’Cité pour s’inscrire dans cette démarche ?
Si l’université de Limoges tente de respecter ces trois principes, l’association Borie Uni’Vert’Cité située sur le campus de la Borie (Faculté des Sciences et Techniques) travaille sur le développement durable et tente de sensibiliser ses étudiants à la protection de l’environnement. La plupart de nos actions sont regroupées sous 3 axes :
Faune/Flore : Ces actions se déroulent pour la plupart sur le potager de la Faculté des Sciences, mais également sur l’extérieur comme pour les oiseaux avec l’installation des mangeoires et de nichoirs dans l’ensemble des espaces arborés de la Faculté. Un verger en deux parties a été implanté sur le campus. Il est composés de 18 arbres d’espèces locales et anciennes (pommiers, poiriers et pruniers). Un rucher est également en activité depuis 2021 mais est à l’arrêt depuis l’automne 2023 suite à la disparition des deux colonies décimées par les frelons asiatiques.
Mobilité : Les actions entreprises ont pour but d’améliorer les conditions de circulation entre les différentes Facultés de Limoges comme par exemple créer une ligne de bus passant par toutes les Facultés de Limoges et par la gare par exemple, ou encore plus récemment la création de places de parking du côté du personnel de la faculté pour le covoiturage entre étudiants.
Eau/Energie/Déchets : Ce groupe a pour but de faire évoluer les mentalités du personnel comme des étudiants sur la faculté en les sensibilisant aux économies. Ce groupe a installé un composteur au coeur du campus et participe à la réflexion sur le tri des déchets pour les espaces extérieurs.
Si vous êtes à la recherche d’informations supplémentaires, n’hésitez pas à nous adresser un e-mail à l’adresse , ou vous adresser directement à Sophie Lissalde (présidente de l’association Borie Uni’Vert’Cité) ou à Blanche Duvoisin (en volontariat de service civique à l’association) se trouvant au laboratoire E2Lim (bâtiment C) de la Faculté des Sciences et Techniques de Limoges.