L’Université de Limoges concède quatre nouvelles licences exclusives d’exploitation sur des brevets issus du laboratoire SPCTS
Entre octobre 2016 et février 2017, ce sont pas moins de quatre licences exclusives d'exploitation portant sur des inventions issues du laboratoire des Sciences des Procédés Céramiques et Traitements de Surface (SPCTS - UMR CNRS n° 7315) qui ont été négociées par l'AVRUL
L’Université de Limoges concède quatre nouvelles licences exclusives d’exploitation sur des brevets issus du laboratoire SPCTS
Entre octobre 2016 et février 2017, ce sont pas moins de quatre licences exclusives d’exploitation portant sur des inventions issues du laboratoire des Sciences des Procédés Céramiques et Traitements de Surface (SPCTS – UMR CNRS n° 7315) qui ont été négociées par l’AVRUL (Agence pour la valorisation de la recherche universitaire du Limousin) pour le compte de l’Université de Limoges.
Quatre entreprises sont concernées, trois basées sur Limoges (dont deux issues du département Incubateur de l’AVRUL) et une implantée à Mérignac :
La société 3D CERAM spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation d’impression 3D et de machines d’impression 3D utilisant le procédé de stéréolithographie laser. La licence concerne l’exploitation des travaux sur l’optimisation de machines d’impression 3D céramique.
La Société Ferlim créatrice de fers sur mesure pour les chevaux avec des caractères innovants afin d’améliorer leurs performances et leur confort. La licence porte sur des revêtements innovants appliqués au fer à cheval.
La Société Luxeram spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de pièces de céramiques pour des applications décoratives. La licence concerne l’exploitation des travaux du laboratoire SPCTS sur les céramiques transparentes.
La Société SYNEOX qui développe et l’industrialise des matériaux spécifiques pour le colisage et/ou l’inertage de déchets dangereux ainsi que des systèmes automatisés et robotiques pour les milieux hostiles. La licence de brevet s’intéresse à l’exploitation des travaux du laboratoire sur les géopolymères.
La signature de ces accords d’exploitation marque pour l’Université la fin de la phase de transfert de la technologie et le début du processus de commercialisation de différents projets. C’est également une reconnaissance de l’excellence des travaux de recherche menés au sein du laboratoire SPCTS, qui confirme un positionnement résolument tourné vers l’industrie. Les entreprises ont désormais le droit d’utiliser les brevets du SPCTS pour fabriquer de nouveaux produits.
Pour les entreprises, si les enjeux sont différents (compléter l’activité, élargir le portefeuille de PI,…), ces licences représentent pour chacune d’entre elles un tremplin vers le développement via un renforcement de leur innovation industrielle. Valoriser les résultats de la recherche par le biais d’accords de licences est aussi une façon de contribuer au développement du tissu économique local, régional et national, et donc à la création d’emploi.