Intégrité scientifique
L' Université de Limoges s'engage


 

En application de recommandations internationales qui se sont multipliées ces dernières années,  la Commission Recherche de l’Université de Limoges a adopté la Charte nationale de déontologie des métiers de la recherche signée par la CPU et l’ensemble des organismes nationaux de recherche lors de sa séance du 29 juin 2015. Cet engagement implique notamment la mise en place d’une politique d’établissement en matière d’ « intégrité scientifique » et la nomination d’un « référent intégrité scientifique ».

Le référent nommé par la Présidente de l’Université pour la durée de son mandat en cours est Franck Sturtz, directeur de l’UR 20218 NEURIT (avec lien vers le site du labo).

Le domaine de l’intégrité scientifique couvre l’ensemble des conditions qui permettent de garantir la fiabilité et la crédibilité des résultats quant à l’honnêteté et la rigueur de la recherche au regard des attentes légitimes de la société. Ces conditions touchent principalement aux droits et devoirs des auteur.e.s de la recherche : d’un côté, le respect des règles de la propriété intellectuelle des auteurs, ainsi que la juste attribution d’une position d’auteur à ceux qui ont contribué à une publication ; de l’autre côté, l’exigence méthodologique et éthique dans le choix et l’utilisation des données et dans la production et la présentation des résultats, y compris la déclaration systématique des possibles conflits d’intérêts.

La politique de l’Université de Limoges est conçue en ce domaine sur le principe de l’amélioration continue : définition des objectifs de qualité, identification des difficultés, sensibilisation et formation dès les premières années d’études supérieures, traitement des difficultés et remédiation.

Les objectifs sont ceux de la qualité scientifique, et plus précisément d’une qualité scientifique qui garantit et renforce la confiance dans les résultats de la recherche, confiance entre les membres des communautés scientifiques, et confiance entre les chercheurs et la société toute entière. Cette confiance, fondée sur des règles et des pratiques précises et explicites, est en particulier indispensable pour que la parole publique des chercheurs soit entendue comme un témoignage véridique et vérifiable sur les connaissances scientifiques disponibles.

La mise en place de cette politique d’établissement commence par l’identification précise des manquements à l’intégrité scientifique : (1) le plagiat sous toutes ses formes, directes ou indirectes, (2) le refus injustifié ou l’attribution indue d’une position d’auteur dans une publication, (3) la fabrication et la falsification de données, (4) la non-conservation ou la rétention des données primaires et des protocoles de recherche, (5) l’absence de déclaration ou la dissimulation des conflits d’intérêt, (6) le non-respect des conventions et protocoles internationaux concernant notamment l’impact sur le vivant et sur l’environnement.

Elle est ensuite mise en œuvre : (1) dans la formation des doctorants, et plus généralement dans la formation permanente des personnels, (2) dans le traitement des alertes et des allégations, qui doit conduire à des solutions concrètes et immédiatement applicables et, le cas échéant, à des sanctions appropriées, (3) dans l’appropriation de méthodes et de bonnes pratiques, entre autres en matière d’explicitation et de conservation des protocoles de recherche, en matière de citations, mentions et reprises des travaux déjà publiés ou non publiés, et enfin en matière de traitement des conflits d’intérêt.

> Contact référent intégrité scientifique : Franck Sturtz