Publication Resinfit CMV novembre 2024

Nouvelle publication de l’unité : « Enjeux et avancées de la prise en charge des infections à CMVH »

Un nouveau papier auquel plusieurs membres de l’UMR Inserm 1092 RESINFIT ont participé (Claire Gourin, Sarah Mafi, Sophie Alain, Sébastien Hantz) est accessible en ligne. Il s’intitule « Enjeux et avancées de la prise en charge des infections à CMVH ».

Extrait de l’abstract : « Le cytomégalovirus humain (CMVH) est l’une des causes les plus importantes de complications chez les patients immunodéprimés et lors d’infections congénitales. Par ailleurs, le CMVH pourrait également représenter une cible intéressante à traiter pour limiter la progression du glioblastome, une tumeur très agressive. Le ganciclovir, le foscarnet ou le cidofovir qui interfèrent avec l’activité de la polymérase virale pUL54 sont largement utilisés pour le traitement des patients transplantés. Leur utilisation chez la femme enceinte reste cependant limitée voire contre-indiquée. En revanche, les immunoglobulines hyperimmunes ainsi que le valaciclovir ont démontré un effet protecteur sur le fœtus. Néanmoins, la toxicité des traitements ainsi que l’émergence de résistances nécessitent d’identifier de nouvelles stratégies thérapeutiques. Le létermovir et le maribavir ont été développés pour inhiber de nouvelles cibles, respectivement le complexe terminase et la protéine kinase pUL97. Leurs indications sont respectivement la prévention de l’infection à CMVH des patients greffés de cellules souches hématopoïétiques et le traitement des infections à CMVH réfractaires. Enfin, l’espoir de voir un jour un vaccin préventif anti-CMVH n’a jamais été aussi grand avec le développement des vaccins à ARNm. De nouvelles pistes thérapeutiques sont également à l’étude mais elles nécessitent encore de nombreuses évaluations précliniques et cliniques. »

Cette publication est disponible sur Virologie, la revue officielle de la Société Française de Virologie qui propose une information de haut niveau à tous ceux pour qui la virologie représente déjà l’essentiel, ou une part importante, de leur activité : biologistes, cliniciens, pharmaciens, vétérinaires, agronomes, etc.