Le 49econgrès de l’ABDU a eu lieu à Bordeaux en septembre 2019. Trois journées bien chargées sur le thème de l’intelligence artificielle et l’environnement métier bibliothèques, et la réaffirmation de l’importance de la science ouverte avec une allocution d’Alain Abécassis, le dernier jour.

Si l’on en juge par les réactions passionnées sur Twitter, la journée d’études sur l’intelligence artificielle a fait un tabac.
Mais nous parlerons surtout de la dernière matinée politique et sa mise en avant la science ouverte. Entre Daniel Bourrion qui se demandait si quelqu’un allait aborder le sujet du positionnement d’ Elsevier sur la science ouverte et le rappel d’Odile Contat sur la place centrale de la documentation et du métier de bibliothécaire au cœur de la Recherche universitaire, la voix de Magalie Le Gall s’est faite entendre à mes oreilles.

Elle avait réalisé, comme à son habitude, un scketchnote relatant le travail de la commission pédagogie et documentation de l’ABDU.
Intitulé « Rapport moral 18-19 », il reprenait le plaidoyer des BU pour une « info fiable et de qualité », en relatant la démarche de travail de la commission ABDU « compétences informationnelles », du réseau de formateurs, des différents groupes de travail pour aboutir au slogan : « Les BU pour une info fiable et de qualité ».
A droite, en bas de l’affiche, elle avait dessiné sa super-tortue déguisée en Zorro qui figurait zenodo.org.
Mais kézako zenodo.org ? Un super héros qui enchante son monde ? Une tortue, déguisée qui combat pour le Bien de l’Humanité ? Une bibliothécaire qui a trop bu ?

En me rappelant mon premier article sur les jeux sérieux en bibliothèque, je me suis souvenue avoir déjà croisé la chose …
Zenodo est une plateforme d’échange en open access. Et nous y voilà !
Il a été crée par OpenAire et le CERN, excusez du peu, pour fournir aux chercheurs un lieu où déposer et échanger leurs données. Il est en libre-accès et l’on peut se servir. Déposer un travail que l’on veut partager, récupérer un travail intéressant et l’exploiter à son tour, si les droits rattachés nous y autorisent.
L’outil est implémenté avec GitHub, une plateforme de gestion de logiciels libres où les pro du web et les autres peuvent déposer leur code et se le partager, parfois entre communautés.

On est loin des bibliothèques et de universités, me direz vous. Et bien non, car nous sommes chez des développeurs web qui utilisent le réseau depuis fort longtemps pour collaborer, tout comme les chercheurs, dans une logique d’échange. Pour se connecter, le chercheur peut utiliser son compte GitHub ou son ORCID (avec mot de passe), et rentrer sur la plateforme pour déposer ou récupérer des données.
Les droits d’accès document sont spécifiés à gauche, ainsi que les formats acceptés, les mots clés de recherche et le type de document ( présentations, images etc…).
Tapez par exemple To be in the norms, un jeu pour présenter l’open access aux chercheurs, et vous pourrez le télécharger gratuitement, et vous lancer vous aussi dans l’expérience du formateur sur support ludique.

Illustrations M. Le GALL, 49ème congrès de l’ABDU-BORDEAUX (Gironde)

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