Dans le cadre du colloque « Misopédie, la domination adulte dans les discours contemporains » organisé les 3 et 4 octobre 2024 par Cécile Kovacshazy, du laboratoire Ehic, la BU de Lettres et Sciences Humaines co-organise un concours, un spectacle et une exposition sur cette thématique.

• Concours artistique sur la Misopédie – Du 3 octobre au 17 novembre 2024

Si vous êtes amateurs.rices d’écriture, de musique, de danse, de photographie… Laissez votre créativité s’exprimer !

Inscription gratuite et ouverte à tous les membres de l’Université de Limoges.

Œuvres collectives acceptées. Lots à remporter.

Règlement du concours ci-joint

Soumission des œuvres et informations :

• Spectacle C’est pour ton bien ma chérie de Camille Pasquier – le 2 octobre 2024 à 18h, à la BU Lettres et Sciences Humaines, 39C rue Camille Guérin 87031 Limoges Cedex
  

Conférence gesticulée, entrée libre et gratuite.

La domination adulte, une oppression des mineurs
« Les enfants appartiennent à une catégorie socialement dominée ». « Euh c’est-à-dire ?? Meeuuh non, avant oui, mais aujourd’hui certainement pas, bien au contraire » répondent la quasi majorité des personnes à qui j’ose dire cela.
Citoyenne en quête de pouvoir sur ma vie et d’une place politique dans la cité, je crée cette conférence, teintée de mon cheminement de prises de conscience politiques.
Pourquoi peut-on affirmer qu’il existe une oppression des mineurs ? Quelle est son histoire ?
Comment est-elle omniprésente aujourd’hui ? Chaque jour encore, je dois me remettre en question face à ma fille…et chaque jour avec elle j’ouvre un peu plus les yeux. Difficile de les refermer.

Mineur.. « moindre, accessoire, inférieur, secondaire, etc ». Une catégorie sociale, construite, qui n’a de place dans notre société qu’en tant qu’objet à protéger, à former pour un futur éloigné et non comme sujet au présent, contributeur, penseur et libre.
Enfouie par nos conditionnements, elle est difficile à reconnaître. Pas à pas elle émerge. Les mécanismes de cette domination sont identiques à ceux de toutes les autres, et de la même manière, avant qu’elle devienne une évidence, un long chemin est à parcourir.
Par dessus tout, je propose de faire le lien entre cette domination et les enjeux d’une nécessaire émancipation collective. D’ailleurs, à ce sujet… il y a urgence à avancer sérieusement, non ?

Avons-nous honnêtement seulement le choix ? Ne serions-nous pas de grands enfants dans un collectif-monde bien mal en point… ?