Herbiers


L'herbier Fray-Fournier

Jean-Baptiste Fray-Fournier (1764-1835) est un ancien chirurgien major limousin (1785-1787), fidèle de Napoléon, devenu commissaire des guerres de la Révolution et de l’Empire (1792-1816), missionné pour les différentes campagnes napoléoniennes, notamment à Bayonne, puis Berlin, Magdebourg, et Ulm. Les plantes collectées suivent ses pérégrinations en France et à travers l’Europe.

Cet herbier est un document manuscrit constitué de plus de 3 000 planches indépendantes les unes des autres, sur lesquelles les plantes sont maintenues par des bandelettes de papier. Chaque planche comporte également une étiquette manuscrite indiquant le nom, le lieu et parfois la date de la collecte. Quelques mentions complémentaires apparaissent en marge, souvent liées à des difficultés d’identification de la plante ou à la vie personnelle de Fray-Fournier.

Il est accompagné d’un recueil manuscrit recensant l’ensemble des plantes théoriquement collectées par Fray-Fournier ; y figurent également les notes de l’auteur où l’on peut suivre une part de son apprentissage autodidacte de la botanique.

D’une très grande qualité de réalisation et conservé de manière remarquable, il est riche de nombreux détails, jusque dans l’utilisation de papiers filigranés.

Une grande partie de l’herbier a été numérisée par l’équipe du SCD et mise en ligne sur Flick’r.

Plus d’information sur l’herbier Fray-Fournier  

L'herbier Le Gendre

L’Herbier de Charles Le Gendre (1841-1935) est l’oeuvre d’un botaniste limousin. Il est constitué à partir des récoltes personnelles de Le Gendre, de celles de quelques membres de la Société botanique du Limousin et enfin complété de planches léguées par d’autres auteurs (mentionnées sous forme de « legs »). Cet herbier est une vaste collection couvrant la période 1820-1930.

Le Gendre est aussi l’auteur du « Catalogue des plantes du Limousin », édité au début du XXe siècle, ce qui rend cette collection d’autant plus intéressante d’un point de vue botanique. L’herbier est constitué de quelques 250 chemises cartonnées, ou de quelques 20 000 planches.

L’herbier de Le Gendre est disparate dans sa présentation : les papiers varient, sont souvent de mauvaise qualité, les plantes sont maintenues avec une épingle (ce qui pose un problème de conservation quand la rouille s’immisce), les étiquettes en revanche sont beaucoup très riches d’informations.

L’herbier a été numérisé lors du projet national E-ReColNat qui permet de numériser et mettre en valeur des collections d’histoire naturelle. Les opérations de description dans la base du Muséum national d’Histoire naturelle sont cours. 

Retrouvez l’Herbier Le Gendre numérisé dans la base E-ReColNat