Bibliographie : gestion par notes de bas de page
La méthode traditionnelle par notes de bas de page avec bibliographie alphabétique est l’un des systèmes de classement de références bibliographiques les plus utilisés en lettres et sciences humaines.
Ce guide détaille son fonctionnement et donne quelques exemples de références.
Dans un logiciel de type Zotero, vous pouvez utiliser le style EHESS ou encore Infoclio, mais il existe de nombreuses variantes, qui peuvent introduire des éléments de mise en forme différents.
En Droit, vous pouvez utiliser le style de l’Ecole Doctorale de Droit de l’Université de Bordeaux, spécialement développé pour les juristes.
Pour télécharger le(s) style(s) de votre choix, rendez-vous dans le répertoire des styles Zotero.
Gestion des références in-texte
Au fil du texte de votre thèse ou de votre mémoire, vous allez référencer toutes les notions dont vous vous êtes inspiré.e et toutes vos citations à l’aide d’une note de bas de page. Cette note doit détailler la référence complète du document cité (auteur, titre, date, etc).
Toute idée qui ne vous appartient pas, c’est-à-dire provenant d’un document rédigé par un autre auteur que vous, doit être clairement référencée.
L’appel de note est accolé à la notion ou citation à référencer, en principe avant tout signe de ponctuation, en rouge dans les exemples suivants :
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Maecenas porttitor congue1 massa. Fusce posuere, magna sed pulvinar ultricies, purus lectus malesuada libero, sit amet commodo magna eros quis urna :
« Vivamus a tellus. Pellentesque habitant morbi tristique senectus et netus et malesuada fames ac turpis egestas. Proin pharetra nonummy pede. Mauris et orci. Aenean nec lorem2. »
In porttitor. Donec laoreet nonummy augue3. Suspendisse dui purus, scelerisque at, vulputate vitae, pretium mattis, nunc :
« Nunc viverra imperdiet enim. Fusce est. Vivamus a tellus4. »
« Quin etiam si minus felices in diligendo5 fuissemus, ferendum id Scipio potius quam inimicitiarum tempus cogitandum putabat6. »
Les références complètes sont détaillées en bas de page, chacune dans la note correspondante, sous la forme suivante :
1 Yves Le Pestipon, Oublier la littérature ?, Toulouse, Librairie Ombres blanches, 2014, p. 45.
2 Hubert Heckmann, Le profane et le sacré dans les textes épiques médiévaux : 1100-1250, Thèse de doctorat, Université Paris-Sorbonne, Université de Rouen, Paris, Rouen, 2010, p. 22.
3 Jean-Michel Salanskis, « La littérature entre axiomatique et formalisme », Les Temps Modernes, 16 décembre 2013, vol. 676, no 5, p. 178‑197.
4 Davis Foulger, « An ecological model of the communication process », dans International Communication Spring Meeting, New York, 2004
5 James Carey, « A cultural approach to communication » dans McQuail’s reader in mass communication theory, Londres, Sage, 2002, p. 36‑45
6 Morgane Leray, Communautés pré- et post-apocalyptiques chez Michel Houellebecq, https://imagapoca.hypotheses.org/51 , 2015, (consulté le 18 septembre 2019).
Numérotation des notes
La numérotation des notes peut être continue, mais elle peut aussi redémarrer à 1 à chaque page, ou encore à chaque partie de votre mémoire ou de votre thèse. Dans ce dernier cas, dans Word, pensez à créer une section par partie et à définir le redémarrage de la numérotation « à chaque section » (onglet Références > Notes de bas de page) :
Cas des références citées plusieurs fois
La référence doit être complète lors de sa première insertion, puis abrégée dans les notes suivantes.
La mention latine Ibid. apparaît quand la référence est citée une deuxième fois, dans une note qui succède immédiatement à la première citation. Exemple :
1 Yves Le Pestipon, Oublier la littérature ?, Toulouse, Librairie Ombres blanches, 2014, p. 45.
2 Ibid.
La mention latine op. cit. est utilisée quand une référence est citée une deuxième fois, mais pas dans la note immédiatement suivante. Exemple :
1 Yves Le Pestipon, Oublier la littérature ?, Toulouse, Librairie Ombres blanches, 2014, p. 45.
2 Jean-Michel Salanskis, « La littérature entre axiomatique et formalisme », Les Temps Modernes, 16 décembre 2013, vol. 676, no 5, p. 178‑197.
3 Y. Le Pestipon, Oublier la littérature ?, op. cit., p. 89
Classement des références en fin de document
Votre mémoire ou votre thèse comporte une partie, située en fin de document, qui répertorie toutes vos références classées par ordre alphabétique des noms d’auteurs.
Cette partie s’intitule généralement Références bibliographiques ou Bibliographie. En appliquant le style EHESS, elle se présente de la façon suivante :
CAREY James, « A cultural approach to communication » dans McQuail’s reader in mass communication theory, Londres, Sage, 2002, p. 36‑45. [Référence de chapitre de livre]
FOULGER Davis, « An ecological model of the communication process », dans International Communication Spring Meeting, New York, 2004. [Référence de colloque]
HECKMANN Hubert, Le profane et le sacré dans les textes épiques médiévaux : 1100-1250, Thèse de doctorat, Université Paris-Sorbonne, Université de Rouen, Paris, Rouen, 2010, 447 p. [Référence de thèse]
LE PESTIPON Yves, Oublier la littérature ?, Toulouse, Librairie Ombres blanches, 2014, 141 p. [Référence de livre]
LERAY Morgane, Communautés pré- et post-apocalyptiques chez Michel Houellebecq, https://imagapoca.hypotheses.org/51 , 2015, consulté le 18 septembre 2019. [Référence de page web]
SALANSKIS Jean-Michel, « La littérature entre axiomatique et formalisme », Les Temps Modernes, 16 décembre 2013, vol. 676, no 5, p. 178-197. [Référence d’article]
Pour aller plus loin
Notices bibliographiques dans les notes en bas de page (Le guide du rédacteur, gouvernement du Canada)
Normes de présentation des articles et des notes critiques (EHESS)