Article sur l’effet neuroprotecteur du Ramipril dans les neuropathies induites par le Paclitaxel
Évaluation de l'effet du ramipril dans la prévention de la neuropathie induite par le Paclitaxel publié dans le journal Pharmaceutics.
Hichem Bouchenaki, Amandine Bernard, Claire Demiot et Aurore Danigo ont publié un article intitulé « Neuroprotective Effect of Ramipril is Mediated by AT2 in a Mouse Model of Paclitaxel-Induced Peripheral Neuropathy » dans le journal Pharmaceutics. Cet article évalue l’effet neuroprotecteur du Ramipril dans un model murin de neuropathie périphérique induite par le paclitaxel ainsi que l’implication du récepteur AT2 dans cet effet.
Le paclitaxel (PTX) induit des neuropathies périphériques avec de nombreux symptômes affectant la qualité de vie des patients, conduisant à une diminution des doses, voire à l’arrêt du traitement anticancéreux. Des études antérieures ont rapporté qu’un médicament largement utilisé, le ramipril, améliore la neuroprotection dans plusieurs modèles de neuropathies périphériques de rongeurs. Le rôle protecteur du récepteur de l’angiotensin II de type 2 (AT2) dans les systèmes nerveux central et périphérique est bien établi. Pour cela, les effets du ramipril dans la prévention de la Neuropathie Induite Par le Paclitaxel (PIPN) et l’implication du récepteur AT2 ont donc été évalués chez des souris sauvages ou déficientes en récepteur AT2.
Les souris auxquelles le PTX a été administré ont développé une allodynie mécanique et ont montré une perte de fibres nerveuses sensorielles. Le ramipril a prévenu les altérations fonctionnelles et morphologiques chez ces souris. L’effet préventif du ramipril contre l’allodynie tactile était complètement absent chez les souris déficientes en récepteur AT2 mais aussi contrecarré par l’administration d’un agoniste AT2 chez les souris de type sauvage.
Ainsi, le potentiel du ramipril comme nouveau traitement préventif de la PIPN et l’implication du récepteur AT2 dans le rôle neuroprotecteur du ramipril dans cet neuropathie induite sont mis en évidence par ce travail.
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Affiliation des auteurs :
– UR20218 NeurIT, Université de Limoges, F-87000 Limoges, France
– INSERM 1083 CNRS UMR 6015 Mitovasc, Université d’Angers, F-49045 Angers, France
– Département de Neurologie, Centre de Référence des Neuropathies Périphériques Rares, CHU de Limoges, F-87000 Limoges, France
– Département de Biochimie et de Génétique Moléculaire, CHU de Limoges, F-87000 Limoges, France
– Département de Cytogénétique, Génétique Médicale et Biologie de la Reproduction, CHU de Limoges, F-87000 Limoges, France
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