Miracles opérés par l’intercession de Saint Vincent de Paul

Claude-Joseph Compoin (Miracle reconnu pour la béatification)
Jeune homme du Faubourg Saint-Marceau, aveugle depuis 18 mois à la suite d’une fluxion survenue vers l’âge de 10 ans, il se rendit avec sa mère faire une neuvaine à l’église Saint-Lazare. Peu après, il fut guéri de son handicap, recouvrant la vue.

Jean des Croisilles
Prêtre lazariste nommé à Toul par Vincent de Paul peu avant sa mort. Arrivé sur place, il est pris de fortes douleurs aux bras, aux genoux et sur un côté. Après la mort de Vincent de Paul, il l’invoqua par la prière et, aussitôt, il recouvra une parfaite santé.

Jean Bonnet
Prêtre lazariste, supérieur du Grand séminaire de Chartres. Il souffrait depuis 10 ans d’une hernie intestinale. En 1697, il pria Dieu afin que Vincent de Paul puisse intervenir et faire cesser son mal. A peine sa prière commencée, il fut guéri. Jean Bonnet devint par la suite Général de la Congrégation de la Mission.

Domestique de la Maison Saint-Charles
Un domestique de la Maison de Saint-Charles (ancien séminaire situé à l’extrémité du Faubourg Saint-Lazare à Paris), souffrait d’une pleurésie doublée d’une fièvre et d’une douleur sur un côté. Les derniers sacrements ayant été administrés, un jeune missionnaire de la même Maison appliqua au mourant une petite image représentant un coeur formé du sang de Vincent de Paul : la guérison fut instantanée.

Marie-Anne L’Huillier (Miracle reconnu pour la béatification)
Jeune fille de 18 ans, muette de naissance et paralytique des deux jambes. Après avoir invoqué sans succès de nombreux saints, sa mère commença une neuvaine à Saint-Lazare. Au dernier jour sa fille alla mieux. Lors de la deuxième neuvaine un double miracle s’accomplit : la jeune fille parla et marcha.

Antoine Gressier
Nourrisson de six semaines épileptique, sourd et aveugle. Sa mère le présenta à l’Ecole de Médecine mais le remède prescrit était pire que le mal. Après s’être adressée à différents saints, elle commença une neuvaine sur les conseils de sa soeur, mère du jeune Compoin déjà miraculé. La guérison intervint dès le premier jour, fait attesté par de nombreux témoins.

Geneviève-Catherine Marquette
Née avec des jambes très faibles, qui à 4 ans n’avaient pas plus de force que celles d’un nouveau-né. Sur les conseils d’un soldat, sa mère la porta à Saint-Lazare et chargea une femme pieuse d’y faire une neuvaine en son nom. Dès le début, l’enfant se tint sur ses pieds et un mois plus tard, sa guérison était totale.

Mathurine Guérin (Miracle reconnu pour la béatification)
Fille de la Charité, elle fut même Supérieure de la Compagnie pendant plus de 18 ans. Souffrant depuis 3 ans d'un ulcère à la jambe jugé incurable par les médecins, elle accomplit à l’âge de 67 ans une neuvaine à Saint-Lazare sur le tombeau de Vincent de Paul. Le neuvième jour sa jambe se trouva totalement guérie, fait constaté par les médecins. Soeur Guérin vécut encore une dizaine d’années.

Jacques Grou
Âgé de 42 ans, il crachait du sang en abondance depuis 3 ans, et après avoir bu une liqueur supposée adoucir son mal, son état s’aggrava d’hémorroïdes, de fièvre et d’une enflure. Son médecin ne parvint pas à le rétablir totalement et le jugea incurable. Sur le conseil d’une fille de la Charité, et porté par sa femme, il fit une neuvaine à Saint-Lazare. Dès le premier jour, après avoir bu de l'eau dans laquelle on avait trempé un linge teint du sang de Vincent de Paul, la perte de sang cessa. Il reprit progressivement des couleurs et de la force. Au bout d'une deuxième neuvaine, il était totalement rétabli.

Michel Lepiné
Il souffrait d'un schire (sorte de tumeur) du foie et de ganglions intestinaux, que les médecins n'arrivèrent pas à guérir. Il fit une neuvaine à Saint-Lazare et fut totalement guéri au bout du neuvième jour, ce que constatèrent les médecins.

Alexandre-Philippe Legrand (Miracle reconnu pour la béatification)
Garçonnet de 7 ans confié à l'Hôpital des Enfants trouvés, handicapé des jambes et des bras, pris en charge par les Filles de la Charité mais déclaré incurable par les médecins. La Supérieure de la Compagnie fit alors commencer une neuvaine à Saint-Lazare. Un jardinier proche de l’Église le portait tous les jours auprès du tombeau de Vincent de Paul. Le jeune garçon recouvra rapidement l'usage de ses membres.

Marie-Thérèse Pean de Saint-Gilles [Soeur de Saint Basile] (Miracle reconnu pour la canonisation)
Souffrant de fièvre et de faiblesse corporelle depuis son enfance, admise avec difficulté chez les bénédictines, elle eut une attaque d'apoplexie (probable accident vasculaire cérébral) qui la laissa diminuée. En 1720 la fièvre redoubla. Son état d’aggrava de « deux ulcères dans les voies naturelles », une enflure du ventre, une paralysie, insomnie, crises … pendant 11 ans. Lors de la fête de la béatification de Vincent de Paul à Soissons, elle put embrasser ses reliques et commença une prière. De nombreux témoins attestent que tous les maux dont elle souffrait disparurent alors immédiatement, sauf sa paralysie. Elle commença une neuvaine, et au troisième jour put sortir de son lit et marcher normalement.

François Richer (Miracle reconnu pour la canonisation)
Marchand parisien et marguillier de la paroisse Saint Laurent. Après avoir accompli un effort important, il souffrait d’une rupture du péritoine avec descente de l’intestin. Les tentatives des chirurgiens pour le guérir n’eurent aucun succès. Il fit une prière sur la tombe de Vincent de Paul juste avant la cérémonie d’ouverture du tombeau en 1629, fut rétabli aussitôt et revint chez lui. Les chirurgiens l’auscultèrent et ne purent expliquer sa guérison. Il chuta quelque temps plus tard, mais sa blessure ne se rouvrit pas.

Catherine Jean
Elle subit à 66 ans une attaque d’apoplexie qui la laissa tremblante et paralysée durant deux ans, son médecin ne pouvant rien faire. Elle se rendit par hasard à Saint-Lazare et pria sur le tombeau de Vincent de Paul. Ses forces revinrent, son tremblement et sa paralysie cessèrent, et elle revint chez elle en marchant et en portant son bâton haut. Son médecin attesta sa guérison.

Louise-Elisabeth de Sackville
Jeune anglaise, elle perdit l’usage de sa jambe droite en 1730 à la suite d’une longue fièvre. Deux ans plus tard, on lui proposa de faire une neuvaine sur le tombeau de Vincent de Paul, à l’issue de laquelle elle guérit.

Marie-Antoinette Robbe
Religieuse à Sens, âgée de 34 ans en 1738, elle eut une forte fièvre et une inflammation du bas-ventre. Les médecins la déclarèrent incurable. Elle cessa les remèdes en octobre 1740. Neuf mois plus tard, elle entama une neuvaine qui ne changea rien. Elle en commença une seconde et fut guérie en pleine messe, ce qu’attestent de nombreux témoins.